Le prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohamed bin Sultan (dit « MBS ») a subi une drôle de déconvenue lors de sa visite à Washington, le président Trump le traitant publiquement comme une serpillère.
Au cours de leur conférence à la Maison-Blanche, Trump a soudain sorti un tableau pour vanter l’importance contrats de ventes d’armes américaines à la pétro-monarchie.
« MBS », qui fait mine depuis son arrivée aux affaires, de vendre une image jeune et moderne de son régime moyen-âgeux, sans s’étendre sur les crimes de guerre perpétrés par son armée contre les populations civiles au Yemen, a subi un véritable calvaire quand Trump a commencé à dérouler le catalogue.
« Là, on leur en a vendu pour 880 millions de dollars, je vois sur une autre ligne 645 millions, et puis il y a aussi ces 6 milliards, c’est pour les frégates de leur marine », a détaillé Trump.
« L’Arabie Saoudite est un pays très riche, eh bien, ces gens-là vont donner aux Etats-Unis une partie de leur richesse, en nous achetant les équipements militaires les plus sophistiqués dont nous sommes champions du monde », a commenté le président américain.
« Manifestement, le prince, qui est venu aux Etats-Unis pour essayer de donner une image plus agréable de son pays, ne s’attendait pas à un tel déballage », selon la chaîne états-unienne CNN.
Dans la course à la vente d’engins de mort aux monarchies du Golfe, les Etats-Unis ne sont pas seuls, la France, pour ne citer qu’elle, pratiquant elle aussi ce commerce honteux.
Mais l’Oncle Sam a quand même une longueur d’avance dans ce domaine : au cours de la première visite de Trump en Arabie Saoudite, il a ainsi été question d’un programme de 200 milliards de dollars (160 milliards d’euros) d’investissements aux U.S.A., dont une bonne part pour les importations d’armes.
CAPJPO-EuroPalestine
