SI la plus grande prudence est de mise étant donné les zones d’ombre qui persistent sur les motifs de cet assassinat, le meurtrier présumé ayant été qualifié d' »alcoolisé » au moment du crime, et s’étant auparavant livré à l’agression d’autres personnes non juives, nous condamnons sans la moindre réserve cet acte barbare et transmettons nos condoléances à Daniel, le fils de Mireille Knoll.
S’il est indéniable que cette véritable gangrène que constitue l’antisémitisme, comme toutes les autres formes de racisme, se développe en France, il est tout aussi indéniable que ceux qui proclament que tous les Juifs approuvent la politique criminelle de l’Etat d’Israël y contribuent fortement.
Ceux qui mènent véritablement la lutte contre l’antisémitisme sont les opposants israéliens, ceux auxquels nos gouvernants et les médias à leur botte refusent de donner la parole. Et ils disent, comme Uri Avnery, qu »Israel est la plus grande fabrique du virus de l’antisémitisme », et qu’il faut « cesser d’instrumentaliser la Shoah au service d’une politique coloniale abjecte ».
Si Daniel Knoll s’est exprimé posément malgré son émotion, l’on peut imaginer l’énergie mise par les dirigeants du CRIF pour amener le Parquet à caractériser l’acte d’antisémite, avant les conclusions de l’enquête de police.
Le CRIF qui va jusqu’à vouloir décider qui aura le droit ou pas de participer à la manifestation de ce mercredi soir en hommage à Mireille Knoll !
Tant qu’on laissera l’armée d’occupation israélienne venir recruter en France et tenir pour cela des conférences à l’intérieur des synagogues, entretenant ainsi la confusion entre judaïsme et colonialisme israélien, il y a fort à parier que le virus de l’antisémitisme se développe dangereusement, et cela est d’une gravité extrême.
CAPJPO-EuroPalestine
