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« Produits des colonies » : Un Journal officiel qui ne passe pas…

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Le lobby israélien ne sait plus comment se débarrasser de ce Journal Officiel sur l’étiquetage des produits exportés par Israël, qui lui pourrit la vie. Alors, il a été frapper à la porte du Conseil d’Etat… mais cela n’a pas marché !


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Pour rappel, cette réglementation en date du 24 novembre 2016 interdit aux « opérateurs économiques » d’afficher Israël comme origine pour les produits exportés par Israël qui viennent des territoires occupés.

S’ils veulent absolument les mettre en rayon, ils doivent afficher « colonies israéliennes », ce qui fait …un peu désordre, et ne donne guère envie d’acheter, il faut le reconnaître !

En désespoir de cause, ils sont allés devant le Conseil d’Etat pour obtenir qu’on leur ôte cette épine du pied.

Un viticulteur israélien de la colonie de Nof Kedoumim, proche de Ramallah (en Cisjordanie occupée) s’est donc pourvu devant le conseil d’Etat, estimant que sa société, Psagot Winery, était « discriminée ».

La notion de « colonie », a-t-il plaidé, est « idéologique et politique », et « participe d’une orientation délibérée, défavorable aux productions israéliennes et sans lien avec les finalités d’information et de sécurité du consommateur ». (sic)

Il s’est gardé de raconter aux conseillers d’Etat comment les colons israéliens arrachent régulièrement les pieds de vigne des agriculteurs palestiniens dans cette même région.

Pas plus tard que début juin, des centaines de pieds de vigne ont été détruits par les colons de Kokhav Shahar, à l’est de Ramallah.

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Leur propriétaire, Iyad Said Muadi, qui n’a pas eu accès au Conseil d’Etat, lui, est encore sous le choc.

Et courant mai, dans la région d’Hébron, ce sont plus de 800 pieds de vigne qui ont été coupés par les colons dans les villages de Beit Einun et de Halhoul, tandis que ces Israéliens mettaient le feu à un champ de blé dans le village de al-Deirat.

Selon l’ONU ces attaques de colons se chiffrent par centaines chaque année, et vont croissant.

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Quand ils ne s’attaquent pas directement aux Palestiniens :
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Infamant, le terme « colonie israélienne » ?

Le Conseil d’Etat a renvoyé l’affaire, le 30 mai dernier, devant la Cour de justice de l’Union européenne, et la procédure va prendre maintenant 2 ans, deux longues années à devoir supporter tous ces consommateurs, de plus en plus nombreux, qui disent aux commerçants : « Non seulement il est immoral de vendre des produits d’un Etat qui vole les terres des autres et qui les massacre en prime, mais en plus c’est illégal ! Et si vous n’êtes pas en mesure de prouver que ces produits ne sont pas le fruit de recel, vous devez les retirer immédiatement ».

Comme s’ils n’avaient pas assez à faire avec la campagne de boycott internationale, avec tous ces gens qui se refusent à acheter leurs produits, voilà qu’on demande maintenant à ce qu’ils soient retirés ou qu’ils portent la mention infamante de « colonie israélienne » ! Même Le Figaro s’en inquiète, c’est dire !
(Cf : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/06/04/01016-20180604ARTFIG00285-inquietantes-operations-anti-israel-dans-des-supermarches.php )

Il y aurait bien une solution, pour avoir la paix : démanteler les colonies, cesser de voler la terre des autres, de l’exploiter à leur détriment… Mais elle ne semble pas être à l’ordre du jour.

Donc le lobby israélien met la pression sur les commerçants et notamment les grandes surfaces, pour qu’elles ne respectent pas la réglementation française, sachant que de son côté, c’est très mollement que le gouvernement français l’applique, puisqu’il laisse entrer en France sans distinction, et sans la moindre indication de provenance réelle, les produits exportés par Israël.

Qui bénéficient tous, sans « discrimination », de dispense de taxes, comme si Israël était un pays européen.

C’est pourquoi, il vaut mieux compter sur nous mêmes que sur Macron pour faire respecter le droit international, y compris lorsqu’il est intégré dans le droit français.

A bon entendeur salut !

Rappel instructif pour celles et ceux qui l’aiment avec le son :

LE TEXTE DU JOURNAL OFFICIEL A CONSERVER DANS SON SAC

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CAPJPO-EuroPalestine

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