Cela mérite d’être signalé. Des militants israéliens sont allés de l’autre côté de la barrière érigée par Israel pour enfermer les Palestiniens de Gaza, se sont fait brutaliser par les soldats de leur armée d’occupation, mais ont néanmoins réussi à agiter des drapeaux palestiniens sur les hauteurs, et à être vus par les manifestants palestiniens.
C’était le vendredi 24 août, 22ème manifestation pour la liberté et le droit au retour des réfugiés, mais vous ne risquez pas d’en entendre parler ni de voir ces images dans les médias des Dassault, Bouygues et autres chiens de garde du pouvoir.
Rappelons-leur quand même à ce propos, eux qui utilisent systématiquement la terminologie choisie par l’occupant israélien (« Défense » au lieu d’attaque, « représailles » au lieu de nettoyage ethnique, « terroristes » au lieu de résistants, « affrontements » au lieu massacres….) que la barrière placée par Israël sur les terres palestiniennes de Gaza n’est en rien une « frontière ». C’est une « zone tampon » fixée unilatéralement par Israël sur des terres agricoles gazaouies.
Et d’ailleurs, Israel ne se reconnait aucune frontière à ce jour. Ni celles qui lui avaient généreusement été attribuées en novembre 1947 par l’ONU, ni même celles, liées à sa guerre de 1967, ni aucune autre frontière. Israël considère comme siennes toutes les terres dont son armée s’empare par le vol en permanence, en Palestine comme dans le Golan syrien.
CAPJPO-EuroPalestine
