Pour son entrée en politique, où il va concurrencer Netanyahou aux élections israéliennes du 9 avril prochain, le général Benny Gantz se présente au public pour ce qu’il est : un criminel de guerre fier de ses « performances ».
Traduction (pour celles et ceux qui en auraient besoin, mais les images parlent d’elles-mêmes) : « Le Hamas prend coup sur coup » ; « 6.231 cibles détruites » ; « 1.364 terroristes tués » ; « 3 années et demie de calme » « Avec Gantz : Israël avant tout ». Dans ce clip, le bourreau se vante même d’avoir « ramené des pans entiers de Gaza à l’Age de Pierre «
Les clips de campagne de sa liste, une mini-série intitulée « La victoire est pour ceux qui sont forts », annoncent cyniquement la couleur. S’il gagne les élections et dirige le gouvernement, il fera avec les Palestiniens exactement la même chose que lorsqu’il dirigeait l’armée : tuer, bombarder, massacrer le plus possible.
Un des clips est consacré à la terrible attaque contre la bande de Gaza de l’été 2014, où plus de 2.400 Palestiniens furent tués, des civils en majorité (ce que Gantz, patron de l’armée à l’époque, se garde bien évidemment d’avouer).
Dans un deuxième clip, Gantz le démocrate se vante d’avoir réussi un assassinat ciblé, celui d’un responsable du Hamas dans la bande de Gaza, tué dans le bombardement aérien de sa voiture.
Traduction : « Le super-terroriste Ahmad Jabari se croit à l’abri ; mais le chef d’Etat-major Benny Gantz pense autrement ; la victoire sourit à ceux qui sont forts ».
Gantz et sa liste électorale « Résilience Israël » sont actuellement crédités par les sondages d’une douzaine de mandats de députés, derrière le Likoud de Netanyahou. Sans rire, les merdias qualifient son mouvement de « centriste ».
CAPJPO-EuroPalestine