Il y a deux ans jour pour jour, le 1er juin 2018, la jeune secouriste de 21 ans, Razan al-Najjar, était assassinée de sang froid par les snipers israéliens, alors qu’elle était en train de soigner des blessés de la Marche du Retour dans la bande de Gaza.

Razan portait pourtant une blouse blanche et levait les bras au-dessus de la tête lorsqu’elle a été visée. Aucune sanction n’a été prise contre le ou les tueurs israéliens à ce jour.
Elle fait partie des 3 soignants bénévoles qui ont été tués par l’occupant alors qu’ils apportaient les premiers secours à des manifestants pacifiques blessés, tandis qu’un total de 400 personnes appartenant au personnel médical de la bande de Gaza ont été blessées entre mars et aout 2018.
Toujours à ces mêmes dates, 61 ambulances et deux cliniques ont été endommagées, ce qui montre bien la volonté de s’en prendre à des soignants.

Comportement qui n’est certes pas nouveau de la part d’Israël, y compris en Cisjordanie, où des attaques contre le personnel soignant ont été rapportées par de nombreuses associations Palestiniennes et des ONG israéliennes de défense des droits de l’Homme.
Et en ce qui concerne la bande Gaza sous blocus, le refus de laisser des médicaments essentiels entrer, et des malades sortir pour être soignés, montre à quel point Israel vise spécifiquement la santé des Palestiniens.
Mais si on prend la « zone C », toute cette partie qu’Israël veut annexer et qui comprend la Vallée du Jourdain, on constate également, qu’Israël a fait en sorte que les habitants palestiniens ne puissent avoir accès à des structures sanitaires. Pas d’hôpitaux, ni de cliniques pour eux. Ils dépendant la plupart du temps de dispensaires mobiles qui se déplacent comme ils peuvent dans la région, et qui ont été interdits de déplacement pendant toute la période du covid-19.
D’ailleurs pourquoi s’occuper de la santé d’une population qu’on a l’intention de chasser ? Il est clair, et Netanyahou ne s’est pas gêné pour le redire récemment, que la mesure totalement illégale d’annexion, c’est à dire de vol, envisagée, n’inclut aucune possibilité de droits à la citoyenneté pour la population autochtone.
Tout ceci est à vomir, mais nos dirigeants laissent faire et continuent à entretenir des relations privilégiées avec l’Etat colonial, l’Etat voyou, voleur et assassin. Honte à eux !

CAPJPO-EuroPalestine