L’aviation israélienne a intensifié ses raids contre la bande de Gaza, tuant au moins 10 membres d’une même famille, la famille Abou Hatab, dans le bombardement de leur habitation du camp de réfugiés al-Shaty, en bordure de la Méditerranée.

Le macabre décompte fait état d’au moins 8 enfants tués, ainsi que deux femmes.
D’une manière générale, les bombardements sur des zones résidentielles du territoire martyr ont augmenté au cours des dernières 24 heures, avec un bilan -très provisoire- de 139 tués, majoritairement des civils comme toujours, et plus de 1.000 blessés.
La prise en charge des blessés est rendue d’autant plus difficile qu’elle intervient dans le contexte de la pandémie du coronavirus dans cette population de deux millions d’habitants, auxquels la puissance occupante refuse de fournir des vaccins, comme elle en a pourtant l’obligation aux termes du droit international.
Mais Israël et le droit international, ça fait deux, comme on le sait.
CAPJPO-EuroPalestine