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Prisons israéliennes : la mort ou la répression pour les Palestiniens(nes)

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Alors qu’il en était à son 125ème jour de grève de la faim contre sa détention illégale, dite « administrative », un tribunal militaire israélien a rejeté ce dimanche un appel de Hisham Abu Hawwash, hospitalisé dans un état très critique.

L’OCCUPANT ISRAÉLIEN DONNE L’ASSAUT CONTRE LES DÉTENUES PALESTINIENNES !

Ce même dimanche, Israel a envoyé ses brutes donner l’assaut contre des prisonnières palestiniennes dans la prison de Damon, près de Haïfa.

Prisons israéliennes : la mort ou la répression pour les Palestiniens(nes)

Parce qu’elles résistent, en refusant leurs repas, en s’opposant aux fouilles corporelles permanentes et en frappant sur les portes de leurs cellules, plusieurs prisonnières ont été frappées puis placées en cellules d’isolement.

Les deux représentantes des femmes palestiniennes emprisonnées Shorouq Dwayyat,  Marah Bakir, subissent une brutale répression. Elles viennent d’être transférées, ainsi que leur co-détenue Mona Qaadan, à la prison de haute sécurité de Gilboa, ainsi qu’au centre d’interrogation de Jalameh, rapporte le club des prisonniers palestiniens.

Les prisonnières de Damon n’auraient plus d’électricité dans leurs cellules. Elles n’ont pu se doucher, ni cantiner depuis 3 jours. Les soldats ont arraché le foulard de plusieurs d’entre elles, et l’une des prisonnières s’est évanouie pendant l’attaque.

L’administration pénitentiaire israélienne menace de les gazer à l’intérieur de leurs cellules.

Les prisonnières protestent contre la privation de visites familiales depuis plusieurs mois, y compris de la part de leurs enfants, en représailles à l’évasion de la prison de Gilboa par les 6 combattants de la liberté, et sous prétexte de restrictions liées au covid.

Les promesses de permettre à la place des conversations téléphoniques avec leurs familles n’ont pas été tenues. En outre, elles se sont vu confisquer tous leurs livres, ainsi que les colis envoyés par leurs familles.

Autre punition, elles sont contraintes à des transports permanents et très inconfortables entre la prison et les tribunaux militaires, au sein de ces camions nommés « bosta », où elles sont pieds et mains liées par des chaînes aux bancs. Il leur est le plus souvent refusé d’aller aux toilettes, alors que ces déplacements durent facilement une journée.

Ces pénibles transferts sont notamment infligés aux prisonnières qui refusent de plaider coupables.

Il y a actuellement 34 Palestiniennes dans les prisons de l’occupant, dont Khitam Saafin, la présidente de l’Union des comités pour les femmes palestiniennes, qui est en détention « administrative » (sans inculpation) en raison de ses activités sociales et politiques, rappelle Samidoun qui en appelle à la Croix Rouge Internationale pour qu’elle joue son rôle de protection contre les châtiments collectifs, contre la mise en cellules d’isolement, et pour qu’elle impose au gouvernement israélien de rétablir les visites avec les familles.

Signez vous aussi cet appel : https://actionnetwork.org/letters/defend-palestinian-women-prisoners-under-attack

(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)

Source : Samidoun et Quds News

CAPJPO-EuroPalestine

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