Tandis que les plus extrémistes des Israéliens applaudissent l’incursion du « ministre de la sécurité nationale » Itamar Ben Gvir dans la mosquée Al-Aqsa mercredi, c’est une pluie de condamnations tous azimuts qui se déverse sur Netanyahou et son gouvernement au lendemain de cette visite.

Les Émirats arabes unis et la Chine ont appelé à une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU à ce sujet pour condamner ce raid d’une lieu saint musulman.
Du coup Netanyahou a dû reporter sa visite prévue prochainement aux Émirats arabes unis.
Washington s’est joint au chœur international des critiques du ministre israélien de la Sécurité nationale d’extrême droite, exigeant le respect du « statu quo » sur la mosquée Al-Aqsa.
Et nombre de personnalités politiques se sont fait entendre.
La sénatrice irlandaise Frances Black a déclaré : « Israël commet des crimes de guerre, poursuit une politique de nettoyage ethnique et d’apartheid, et enfreint le droit international. Il est temps d’agir, une simple condamnation ne suffit pas. L’Irlande peut prendre l’initiative en adoptant la #OccupiedTerritoriesBill » (loi sur les territoires occupés).
La représentant de l’État américain du Massachusetts, Jamie Zahlaway Belsito, a qualifié Israël de « régime terroriste dirigé par l’apartheid ». ‘Les États-Unis doivent reconnaître que l’administration israélienne est un régime terroriste dirigé par l’apartheid et dont la mission est de tuer des Palestiniens. Tuer et prendre des terres est un génocide' », a-t-elle publié.

Les militants irlandais ont manifesté leur solidarité de manière colorée à Limerick, à l’occasion du Nouvel An !

Et jusqu’à la procureure générale israélienne Gali Baharav-Miara qui en a profité pour informer la Haute Cour de justice d’Israël qu’elle s’oppose fermement à la nomination du chef du Shas Aryeh Deri au poste de ministre du gouvernement, affirmant que ses condamnations pénales antérieures, dont une il y a moins de 12 mois, devraient l’empêcher d’exercer ses fonctions.

CAPJPO-EuroPalestine