Ce dimanche, les habitants de Tel Aviv de sont réveillés en trouvant plus de 70 abris bus couverts d’affiches dénonçant le fait de financer des pogroms de colons avec leurs impôts. Ces affiches ont été mises sur les fameux panneaux Decaux par le groupe de défense des droits humain « Yesh Din » (« Il y a une limite »).
Le camp des opposants israéliens, ceux qui condamnent l’occupation, est aussi attaqué physiquement, par des Israéliens, ceux qui se dénomment « les frères d’armes », comme on a pu le voir lors de la grosse manifestation de samedi à Tel Aviv :
Les membres de la coalition anti-occupation tenaient une pancarte sur laquelle on pouvait lire : « C’est un devoir de s’opposer à la terreur des colons ». Des membres des Frères en armes leur ont crié de partir, puis leur ont arraché leur pancarte. Une bagarre a éclaté, certaines personnes ont été blessées par du gaz poivré.
Les agresseurs israéliens ont ajouté l’insulte à l’injure. « Nous n’accepterons pas que des gens agitent des drapeaux ennemis », a déclaré le groupe dans un communiqué, ajoutant que les protestations contre la refonte de la loi sont « un mouvement de protestation patriotique par des gens qui aiment le pays, pas par des gens qui s’opposent à son existence ».
« Le mouvement de contestation monte en puissance. Lundi, il prévoit d’organiser une « journée de perturbation » qui comprendra une manifestation au terminal principal de l’aéroport Ben Gourion. C’est une étape importante et appropriée. Mais si le mouvement de contestation veut vivre, il doit ouvrir ses rangs aux opposants à l’occupation et inscrire la lutte contre l’occupation à son agenda. Si ce n’est pas le cas, cela portera atteinte à son droit d’exister », commente Haaretz dans un éditorial.
CAPJPO-EuroPalestine
