N’ayant rien à se mettre sous la dent pour défendre l’indéfendable, merdias et gouvernement se sont acharnés lundi sur Jean-Luc Mélenchon, auteur d’un tweet parfaitement exact.
Le tweet en question concerne le voyage en Israël de la présidente de l’Assemblée Nationale Yaël Braun-Pivet, qui a passé 24 heures dans le pays pour y apporter son soutien au régime génocidaire du peuple palestinien.

Voici les mots du chef de LFI : « Pendant ce temps Madame Braun-Pivet campe à Tel Aviv pour encourager le massacre. Pas au nom du peuple français ! »
La faute de Mélenchon ? C’est qu’il utilise le mot « campe », du verbe camper, 3ème personne du singulier, présent de l’indicatif.
Et « campe », c’est tout comme « camp », n’est-ce-pas ?
Du coup, camp » fait forcément penser à « camp de concentration ».
Et alors, s’ouvre un boulevard : « camp de concentration » renvoie à la « Shoah » (le judéocide nazi), et comme Madame Braun-Pivet est ou serait d’origine juive, le tweet signe sans erreur possible l’antisémitisme de Mélenchon.
Le problème, c’est que Mme Braun-Pivet a choisi son camp, avec son déplacement et ses déclarations enthousiastes sur la guerre (pardon, la « riposte ») menée par l’armée israélienne.
Pour que les choses soient encore plus claires, la parlementaire s’est prêtée à une séance de photos où on peu la voir discuter avec des militaires, revêtue d’un gilet pare-balles pour bien signifier qu’elle est en zone de guerre.
CAPJPO-EuroPalestine