Massoud al-Quatati, le pâtissier le plus populaire de la bande de Gaza, célèbre pour sa générosité qui lui valait le surnom de « Petit père des pauvres », est mort à son tour, victime comme des milliers d’autres Palestiniens de la barbarie de l’État terroriste d’Israël, rapporte lundi le site MiddleEastEye.
Également appelé Abou Shadi (du prénom de son fils aîné Shadi), Massoud confectionnait depuis près de 50 ans ses fameux knafeh, la pâtisserie à base de fromage et de sirop populaire dans tout le Proche-Orient. Il est mort le 3 novembre, à l’âge de 64 ans, dans le bombardement du quartier d’al-Zeytoun (« Les citronniers ») à Gaza-ville.
A l’enseigne de sa boutique, il était écrit : « Les pauvres aussi ont le droit de manger », et Abou Shadi joignait plus souvent qu’à son tour le geste à la parole, en offrant ses gâteaux à celles et ceux qui ne pouvaient pas le payer.
Déjà pendant la première intifada, à la fin des années 1980, la camionnette qui lui servait de point de vente ambulant avait été incendiée et complètement détruite par les troupes d’occupation israéliennes.
Le génocide en cours en Palestine occupée, où le seuil des 10.000 tués a été officiellement dépassé lundi à Gaza (sans compter les innombrables cadavres ensevelis sous les ruines, ni les 25.000 blessés dont beaucoup ne survivront pas), ne fait pas de détail.
Aux journalistes, médecins, romanciers, enfants ou travailleurs brutalement assassinés parce que nés Palestiniens, s’ajoute désormais celui de Massoud al-Qutati, le « roi du knafeh », conclut l’auteure de l’article, Abir Ay
CAPJPO-EuroPalestine
