L’armée israélienne ne se contente pas de bombarder les otages israéliens avec ses tirs indiscriminés, elle les tue même quand ils parviennent à s’en sortir vivants.
« Il y a eu de la confusion, nous les avons pris pour une menace » a dit piteusement l’armée.
Ce qui n’a pas manqué de susciter la colère des familles d’otages qui ne cessent de réclamer un cesser le feu et un accord sur un échange d’otages israéliens et palestiniens;
Elle ont manifesté à nouveau à l’entrée du siège du ministère de la Guerre du régime à Tel-Aviv
« Nous ne voulons pas d’un cercueil, nous voulons un accord. », ont dit les familles.
D’autant qu’il est clair maintenant que les combattants à Gaza traitent correctement les otages et que lorsqu’ils meurent c’est du fait d’Israël. Le contraire serait d’ailleurs étonnant, puisque ces prisonniers servent potentiellement de monnaie d’échange, contre les milliers de Palestiniens détenus par l’arbitraire israélien.
Le New York Times vient de refaire un article sur la libération de la détenue Chen Goldstein-Almog qui relate dans son interview que ses enfants et elle-même ont été traités avec respect.
Les polémiques vont bon train, non seulement après l’exécution par Israel de ces 3 otages, mais après la mort de toute une escouade de la brigade GOLANI, liquidée par les brigades Al-Qassam.
La presse parle de « malédiction, cauchemar, désastre » a propos de cette brigade, qualifiée de fleuron de l’armée israélienne. Les Brigades Golani sont issues de la Haganah, groupe sioniste ayant vu le jour en Palestine dans les années 1920. La brigade a pris ce nom dès 1948, et a toujours reçu la « meilleure » formation et les meilleurs équipements.
Ils sont morts dans ce quartier de Shujahiya, un quartier où, déjà en 2014, il leur est arrivé une catastrophe similaire et ils espéraient prendre leur revanche.
Maariv : « Notre bulle a éclaté et l’illusion selon laquelle il était possible de vivre une vie relativement normale ici et de passer d’une bataille à l’autre sans avoir d’ennuis a disparu. »
« Après une fuite du procès-verbal d’une séance de sécurité, dirigée par Netanyahu et en présence du chef d’état-major israélien, Netanyahu a déclaré ce qui suit : « Nous devons savoir que nous sommes confrontés à une guerre multi-arènes, et nous n’avons pas la capacité de démanteler et d’isoler ces places durant la guerre. »»
Yedioth Ahronoth : « En raison des attaques de l’armée yéménite et de l’empêchement des navires de naviguer vers Israël, les importateurs de produits alimentaires ont commencé à s’inquiéter après que leurs stocks ont été entamés, ce qui entraînera la possibilité d’une augmentation des prix. »
« Selon les hôpitaux israéliens, le nombre réel de victimes est bien supérieur à celui publié par l’armée israélienne. »
Selon Channel 12,« L’ancien patron de l’armée Moshe Yaalon exige un cessez-le-feu à Gaza et l’ouverture de négociations avec le Hamas pour échanger des prisonniers. »
Et pendant ce temps l’ancien ministre israélien de la Défense Lieberman déclare : « Nous appelons à des préparatifs de guerre avec l’Égypte. »
CAPJPO-EuroPalestine
