Cette fameuse Cour suprême, dont des millions d’Israéliens sont descendus dans la rue pour sauvegarder les prérogatives, vient de rejeter un appel des organisations médiatiques internationales visant à permettre aux journalistes un accès indépendant à la bande de Gaza.

Une décision qui devrait enlever aux Israéliens qui avaient encore des illusions, l’idée qu’une démocratie est possible dans un Etat qui colonise et extermine un peuple dont il a volé les terres.
Journalistes circulez ! Il n’y a rien à voir !
Elise Lucet s’exprimait récemment sur ce sujet, car depuis 3 mois aucun journaliste n’est autorisé à entrer dans la bande de Gaza, sauf les quelques israéliens estampillés dociles et embarqués (embedded) par l’armée israélienne.
Du jamais vu !
Parce que ce que fait Israël à Gaza n’est pas montrable.
Vous ne pouvez pas circuler ? Alors mourez !

Ce mercredi Israel a encore assassiné 2 journalistes palestiniens coupables d’avoir voulu faire leur métier :
- le journaliste Fouad Abu Khammash, un volontaire du Croissant-Rouge, après l’avoir pris pour cible dans la rue Salahuddin, au centre de Gaza.

- Et Ahmad Bdeir lors d’une frappe aérienne qui a visé la porte de l’hôpital Shuhada Al Aqsa à Deir Al Balah, dans le centre de Gaza.

Ce qui porte à 116 le nombre de journalistes assassinés par Israël dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
Qui dit mieux?
Quel autre pays a réussi à assassiner autant de journalistes en 3 mois ?
Le fait que la Cour suprême Israélienne interdise l’accès des journalistes à la bande de Gaza en dit très très long sur le degré d’horreur que s’autorise Israël dans cette petite enclave.
Et Israël peut se l’autoriser parce qu’aucune sanction ne lui est infligée. Nos gouvernements qui entretiennent cette impunité sont responsables de la mort de ces journalistes comme de l’ensemble du génocide en cours.
CAPJPO-EuroPalestine