Treize prisonnières palestiniennes incarcérées dans la prison de Damon en Israël, ont prévenu, dans une lettre à l’administration pénitentiaire, qu’elles démarreraient un grève de la faim le 1er juillet prochain si leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Ces prisonnières, détenues illégalement sur le terrtoire de la puissance occupante, exigent :
– le retrait de caméras intrusives dans la cour de la prison
– la possibilité de faire davantage d’exercices physiques
– et l’aménagement de l’espace où elles font ces exercices physiques, afin que ce dernier ne soit plus dangereux pour elles
– l’ouverture d’une bibliothèque pour l’ensemble des prisonnières et d’une salle de classe pour les plus jeunes
– une salle privée près du « magasin alimentaire de la prison » pour qu’elles puissent se préparer leurs repas
– de meilleures conditions pour les visites familiales
– la restitution de leurs livres et de leurs photos de famille
Pour le moment, la seule réponse de l’administration israéliennes à ces demandes modeste a té une répression accrue. Elles sont donc obligées de recourir à la grève de la faim qui va les mettre en danger.
Le réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens nous appelle à soutenir ces femmes courageuses.
Source : Samidoun
Par ailleurs, plus de 800 enfants palestiniens ont été arrêtés, interrogés et détenus par Israel en 2018, rapporte Addameer.
Parmi eux des détentions administratives et beaucoup d’enfant arrêtés à Jérusalem-Est.
Ces enfants ne reçoivent aucun enseignement adéquat en prison, malgré le droit international, Israël prétendant « le manque d’enseignants ».
Pour l’ensemble de la population palestinienne, l’occupant israélien a procédé à 421 Palestiniens rien qu’en mai dernier !
Parmi eux, 145 Palestiniens à Jérusalem, 59 à Ramallah et Bireh, 60 à Hébron, 30 à Jénine, 21 à Bethleem, 32 à Naplouse, 13 à Tulkarem, 19 à Qalqilyah, 8 à Tubas, 8 à Salfit, 14 à Jéricho et 12 à Gaza… dont 78 enfants et 6 femmes.
Le nombre total de prisonniers politiques palestiniens atteint près de 5 500, dont 43 femmes, 220 enfants et 500 en détention administrative.
Il s’avère également que le service pénitentiaire israélien (IPS) utilise l’absence de soins médicaux comme mesure punitive contre les prisonniers et pour les inciter à faire des aveux ou à mettre fin aux grèves de la faim. Plus de 750 prisonniers souffrent de négligence médicale.
Les autorités israéliennes ont également infligé des amendes de près de 60.000 shekels (environ 15.000 euros) aux enfants prisonniers dans la prison israélienne d’Ofer, pour le seul mois de mai dernier.
Qurante-trois enfants palestiniens étaient détenus à la prison d’Ofer, quatre ont été abattus avant d’être arrêtés. Neuf autres enfants ont été battus et agressés lors de leur arrestation.
Source : http://qudsnen.co/ngos-israel-arrested-421-palestinians-during-last-may/
CAPJPO-EuroPalestine