Un groupe de défense des droits israélien admet avoir contribué à diffuser de fausses allégations sur les viols qu’aurait commis le Hamas le 7 octobre dernier.
Le rapport de Physicians for Human Rights-Israel a joué un rôle clé dans la diffusion des fausses allégations israéliennes de viols massifs le 7 octobre. Cette association revient sur son soutien aux affirmations sans preuves d’Israël.

Le « document de position » publié par Médecins pour les droits de l’homme en Israël en novembre a servi pendant des mois de sujet de discussion clé pour les propagandistes israéliens.
Le groupe israélien cherche désormais à s’absoudre des dommages causés par ses affirmations irresponsables, en disant qu’ils n’avaient pas au moment de leurs affirmations infondées tous les documents dont on dispose aujourdhui.
« Nous regrettons leur inclusion dans le document de position », déclare le groupe, affirmant qu’« une partie substantielle des informations actuellement disponibles n’étaient pas accessibles lors de la rédaction initiale du document ».
Après plus de sept mois de génocide israélien à Gaza – un mot que Médecins pour les Droits de l’Homme-Israël refuse toujours d’utiliser – le groupe reconnaît que « le gouvernement israélien et d’autres entités ont exploité les informations faisant état de violences sexuelles de manière manipulatrice et cynique. » Il ajoute : « La violence sexuelle et les allégations de violence sexuelle ne doivent jamais être utilisées comme armes de guerre ou de propagande. »
C’est un peu tard, étant donné le tort causé par un groupe qui jouissait d’une grande crédibilité, vu sa défense passée des Palestiniens dans plusieurs occasions.
CAPJPO-Europalestine