Une vidéo, qui circule depuis la nomination par Barnier d’Astrid Panosyan-Bouvet comme ministre du travail et de l’emploi, fait scandale par le mépris affiché par l’ex-députée Renaissance pour le droit international et les obligations de la France dans ce domaine.

Celle qui ne cache pas son soutien inconditionnel à Israël, a osé déclarer en avril dernier, dans une synagogue qui a servi de lieu de conférence pro-israélienne :
« Les accusations de génocide (de la part d’Israel, NDLR), outre le fait qu’elles sont totalement non pertinentes et infondées au regard de la définition des termes de génocide de 1944 et qui ont été utilisés à Nuremberg, c’est aussi une petite musique qui consiste à dire : parce qu’il y a un génocide, on pourrait justifier la création d’un Etat palestinien au même titre que le génocide aurait justifié la création d’Israël. Donc il faut faire attention à toute cette rhétorique verbale et à cette bataille de mots (…) C’est pour çà qu’il est absolument indispensable qu’on reste aux côtés de l’Etat d’Israël. »
Astrid Panosyan-Bouvet a tenu ces propos, alors que la COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE, sur le fondement de la Convention sur le génocide de 1948, avait déjà rendu ses deux ordonnances auxquelles la France est obligée de se soumettre comme Etat partie à la Convention sur le génocide.
A cette date, MEDECINS SANS FRONTIERES avait déjà accusé Israël de détruire systématiquement le système de santé de Gaza.
A cette date, RAZ SEGAL, historien israélien, avait déjà écrit que Gaza était « un cas d’école de génocide ».
A cette date, le BUREAU INTERNATIONAL DE LA FEDERATION INTERNATIONALE DES DROITS HUMAINS (FIDH), avait déjà voté une résolution dénonçant le génocide en cours à Gaza et alertant le monde sur ce crime défini par la Convention de 1948.

A cette date, des milliers d’enfants palestiniens avaient déjà été exterminés, faisant de Gaza un « cimetière pour les enfants », selon les termes de l’UNICEF.
Astrid Panosyan-Bouvet nous fait honte. Et elle fait sans doute honte à l’Arménie, dont son père est originaire, et qui a reconnu l’Etat de Palestine.
NB : la CPI est compétente en matière de complicité de crime contre l’humanité et de génocide par soutien politique et diplomatique. A bon entendeur.
CAPJPO-Europalestine