Non seulement Macron s’est débrouillé pour nous doter d’un gouvernement de droite, bien dure, après que les Français ont manifesté dans les urnes une volonté de changement à gauche, mais en plus des mesures anti-sociales prévues, il y a également un fossé entre la volonté populaire de liberté et de justice pour la Palestine et les affirmations politiques de plusieurs de ses ministres.
C’est le cas notamment de Patrick Hetzel, ancien député LR du Bas-Rhin, qui vient d’être nommé ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Ce dernier s’est ainsi fait remarquer en octobre dernier par une proposition de résolution demandant au gouvernement de « couper de toute urgence les versements faits au titre de l’aide publique au développement à destination de la bande de Gaza et de la Cisjordanie »
« Tant que la lumière totale ne sera pas faite sur l’usage de l’argent envoyé par la France en direction des territoires palestiniens, il est nécessaire de couper de toute urgence les versements faits au titre de l’aide publique au développement. La France doit emboîter le pas de l’Autriche, de l’Allemagne, et de l’Union européenne, qui ont su très rapidement tirer toutes les conséquences diplomatiques de l’agression subie par Israël », a affirmé ce monsieur, qui n’a pas demandé au gouvernement français de faire « la lumière » pour toutes les aides françaises à Israel.
Et le montant de ces dernières — qu’il s’agisse des énormes dispenses de taxes douanières pour les produits qu’exporte Israel vers la France (y compris en provenance des colonies illégales), des aides en matière de « recherche », ou encore des déductions fiscales pour des dons à des associations israéliennes — est bien plus élevé que les aides accordées à Gaza ou la Cisjordanie !
CAPJPO-Europalestine
