L’aviation israélienne a opéré vendredi l’un de ses bombardements les plus terribles de Beyrouth, déclarant publiquement qu’elle visait le leader du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah.
Pas moins de 6 immeubles du quartier de Dahiyeh, dans le sud de la capitale du Liban, ont été simultanément réduits en poussière par les bombes obligeamment fournies aux génocidaires par le gouvernement des États-Unis d’Amérique.
Le bilan en vies humaines, tout comme le sort de Nasrallah lui-même, était incertain en début de soirée.
Tandis que le ministère libanais de la Santé faisait état d’un bilan, admis comme étant très provisoire, de 2 morts et 76 blessés, le quotidien israélien Haaretz parlait de 300 morts, parmi lesquels, forcément, un grand nombre de civils.
Les génocidaires, pour tenter de se prémunir des accusations de crimes contre l’humanité, accusent le Hezbollah d’avoir installé son Quartier Général dans des zones fortement peuplées, où la population leur servirait de « boucliers humains ». Sans mentionner, bien entendu, que le ministère israélien de la « défense », la « Kirya », se trouve lui-même en plein centre de Tel Aviv, comme le montre la photo aérienne ci-dessous !
Quant à Hassan Nasrallah, l’Agence France Presse (AFP), citant une source interne du Hezbollah, déclarait qu’il était indemne, là où un porte-parole de l’armée israélienne disait que celle-ci « vérifiait » si elle l’avait effectivement assassiné.
CAPJPO-EuroPalestine
