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JOSE BOVE EST ARRIVE A PARIS : SES DECLARATIONS

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José Bové est arrivé mardi à l’aéroport de Paris-Orly, après avoir été expulsé de Ramallah par les Israéliens.
Son témoignage :


« Nous avons passé les dernières 48 heures en prison,
dans des camps d’internement de l’armée israélienne.
Nous y avons vu des scènes extraordinairement
choquantes, des centaines de Palestiniens emprisonnés
dans des camps avec des miradors, des centaines de
Palestiniens raflés en pleine nuit », a déclaré José
Bové aux journalistes, à sa descente d’avion.

« Quand nous avons quitté Ramallah, l’armée israélienne
venait d’entrer dans le centre de soins et de détruire
tous les médicaments (…). L’eau n’est plus
disponible à Ramallah. Les bulldozers israéliens ont
tout détruit », a-t-il ajouté.

« Nous avons rencontré Arafat deux fois dans son QG. Il
nous est apparu volontaire et déterminé. (…). Il
nous a dit: +Il n’est pas question de me rendre, il
n’est pas question de négocier avec les Israéliens, je
préfère mourir+ », a relaté le responsable de la
Confédération paysanne.

« Le peuple palestinien est debout. Le peuple
palestinien n’est pas battu par cette attaque, son
courage n’a d’égal que sa détermination de mener le
combat jusqu’au bout », a-t-il lancé.

(…)

Un peu plus tard, lors d’un point de presse, le
militant pacifiste en a appelé à l’Etat et au
gouvernement français pour demander l’envoi de troupes
de protection du peuple palestinien.

Dimanche, José Bové avait été arrêté en compagnie
d’autres volontaires civils à Ramallah (Cisjordanie)
après avoir pénétré dans le QG de Yasser Arafat
encerclé par l’armée israélienne.

Selon José Bové, il restait mardi dans le QG trente-quatre
militants de la « mission civile pour la protection du
peuple palestinien », dont vingt Français partie
prenante de cette campagne lancée en juin 2001 à
l’initiative de militants proches de la gauche et des
mouvements sociaux pour soutenir les Palestiniens.

« Personne dans le bâtiment de Ramallah n’acceptera de
sortir et de se rendre à une armée d’occupation »,
a-t-il affirmé.

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