Header Boycott Israël

« BEBES KAMIKAZE » : ISRAEL DEVRAIT COMMENCER A BALAYER DEVANT SA PROPRE PORTE, S’INDIGNE UN LECTEUR DU HA’ARETZ

13 juillet – Un lecteur du Ha’aretz, Louis Frankenthaler, s’indigne de l’exploitation propagandiste faite par le gouvernement et les médias israéliens, après la découverte d’une photo nauséabonde, montrant un bébé palestinien déguisé en kamikaze. Cette photo, où l’on voit le bébé portant un bandeau de martyr autour du front et la taille ceinturée d’explosifs factices, a fait le tour du monde. Voici maintenant le courrier du lecteur.


« Enfants soldats et bébé kamikaze

« Si les forces de défense d¹Israël devaient faire une descente dans une
école élémentaire juive, où j’enseigne, elles trouveraient la photo
troublante d¹un enfant de CE1, un vrai fusil d’assaut israélien à
l¹épaule. De même, ils photographieraient des écoliers israéliens, durant
les fêtes juives de Pourim, habillés en soldats, kamikazes et victimes du terrorisme.

« Ce n’est pas un phénomène israélien qui daterait seulement des deux
dernières années. Nous vivons dans une culture qui dépend de la
militarisation de nos enfants. Parce que nos écoles sont utilisées pour
nourrir l¹armée, nous conditionnons nos enfants à répondre favorablement
aux militaires et à attendre avec impatience d¹aller à l’armée. C¹est que
notre système éducatif, pour la plus grande part, prépare à la guerre.
Les cartes des écoles israéliennes n¹indiquent pas que sur la rive Ouest
(occupée) du Jourdain et la Bande de Gaza, il y a un groupe national entier qui réclame
son indépendance. Tant que la société israélienne voudra continuer
l’occupation, elle cherchera des moyens de se justifier parmi d¹autres.

« D’où l¹image de ce « bébé kamikaze » qu¹on a distribuée à travers le monde.
Que nous ne voyons pas d¹images de nos enfants soldats prouve seulement
qu¹Isaël parvient à manipuler la presse pour sa propre propagande. En tant
que Juif israélien qui rejette l’occupation et ses effets négatifs sur notre
société je suis particulièrement inquiet.
Louis Frankenthaler – Jérusalem »