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NAPLOUSE : LES PREMIERES 24 HEURES DU RAID TERRORISTE D’ISRAEL

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13 novembre – L’armée israélienne a commencé mercredi son raid terroriste sur Naplouse sur un mode routinier, annonçant qu’elle resterait dans la ville aussi longtemps qu’il lui plairait.


L’annonce même du raid avait pour objet premier de terroriser la population locale, en la prévenant qu’il fallait s’attendre à une répression aussi sanglante qu’au mois d’avril, bien plus que d’exercer des « représailles », suite à l’attentat contre des civils israéliens au kibboutz Metzer de dimanche soir.

De ce point de vue, les services de propagande du gouvernement israélien n’ont pas eu peur de multiplier les contradictions.

Ils ont ainsi affirmé que l’auteur présumé de l’attentat –un certain Sirhan Sirhan, en fuite à cette heure- était originaire de Tul Karem, et ils ont fait sauter sa maison dans cette ville.

Pourquoi Naplouse, alors ? Ils ont indiqué ensuite que l’attentat avait été en fait « commandité depuis Naplouse », et cité les noms de trois militants palestiniens de Naplouse censés avoir trempé dans les préparatifs de l’attentat. Mais alors, pourquoi leur avoir donné le temps de fuir ou de se cacher ?

La réponse, toute crue, est venue quelques heures après : « Attentat ou pas, nous avions l’intention d’investir une nouvelle fois la ville », a déclaré un porte-parole de l’armée.

Ainsi, à 3h30 du matin, plus de 100 tanks et transports de troupes blindés sont entrés dans la ville, dont ils ont investi la Casbah (vieille ville), tirant force rafales de mitrailleuse un peu partout, entrant dans les habitations à coups d’explosifs, réquisitionnant une école élémentaire de jeunes filles comme QG de campagne, plaçant des snipers sur une série d’immeubles et arrêtant dans un premier temps près de 40 otages. Pratiquement aucun geste de résistance armée ne leur a été opposé, sinon un jet de cocktail Molotov sur un tank, qui n’a pas égratigné le monstre d’acier.

Pendant ce temps, à Londres, le gouvernement britannique se donnait mollement la peine de rappeler qu’Israël n’avait toujours pas respecté les résolutions des Nations-Unies lui enjoignant de quitter les villes palestiniennes. Notamment la résolution 1402 …. Laquelle remonte au mois d’avril !

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