URL has been copied successfully!
Header Boycott Israël

« Quand les universités israéliennes reviennent aux examens d’aptitude pour faire barrage aux Arabes », article de Relly Sa’ar

URL has been copied successfully!
URL has been copied successfully!
Partagez:

27 novembre – Un article publié par Haaretz décrit les méthodes des universités israéliennes pour faire barrage aux candidatures des Arabes israéliens. Nous en publions l’essentiel.


Il n’est pas politiquement correct de s’intéresser à cela, mais les faits parlent d’eux-mêmes. Dès que les administrateurs des grandes universités d’Israël se sont aperçus que les gagnants de la nouvelle politique d’admission en faculté n’étaient pas les jeunes juifs des quartiers défavorisés, mais des Arabes, ils sont revenus au vieux système d’admission.

Au début de cette année, les universités avaient institué un changement de politique avec l’abandon de tests psychométriques d’aptitude requis pour toute entrée en faculté. Cependant, une fois que les responsables des universités ont compris que les principaux bénéficiaires en étaient les Arabes, ils ont décidé de réinstaurer ces examens;
Dès l’année universitaire à venir, l’ancien système basé sur la combinaison des résultats obtenus au lycée et des tests psychométriques, doit être rétabli.

Une université au moins s’est donné la peine de publier les comparaisons. Il apparaît ainsi que le pourcentage d’étudiants arabes acceptés à la faculté dentaire avec le nouveau système serait de 52% contre 29 % au cours des précédentes années universitaires, du temps où les tests psychométriques étaient obligatoires. Même chose pour le département de thérapie professionnelle : avec le nouveau système d’admission 56% des étudiants de première année se trouvaient être des Arabes israéliens. Avec la dernière année du vieux système d’admission, les chiffres n’étaient que de 19%.

Pour empêcher un important afflux d’étudiants arabes dans les secteurs comme la médecine dentaire et la thérapie du travail, cette université a institué ce qu’un responsable de département a décrit comme des « révisions » dans sa politique d’amission. « Nous avons institué que l’âge minimum requis pour entamer les études serait de 20 ans et non plus de 18 ans ; et nous avons aussi augmenté l’importance des interviews personnelles avec les candidats ». Les candidats arabes ne servant pas dans l’armée israélienne, l’âge précédemment requis, 18 ans, les avantageait, alors que l’importance accordée aux interviews personnelles les désavantage, d’autant qu’elles ne sont pas conduites dans leur langue maternelle.
par Relly Sa’ar
(traduit par Carole Sandrel)

Partagez: