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Les sionistes menteurs déboutés : Charles Enderlin gagne son procès

L’image d’un enfant palestinien succombant sous les balles, diffusée par France 2 en 2000, et devenue le symbole de l’Intifada palestinienne, ne peut être considérée comme un montage ou une mise en scène, a jugé jeudi le tribunal correctionnel de Paris qui a condamné à 1.000 euros d’amende Philippe Karsenty, animateur du site internet Media-Ratings (www.M-R.fr) pour « diffamation publique » envers le journaliste Charles Enderlin et France 2. Et ceci malgré l’intervention du gouvernement, puisque le parquet avait demandé la relaxe du sioniste.


Philippe Karsenty est aussi condamné à verser un euro symbolique à chacun des deux plaignants, ainsi que 3.000 euros de frais de procédure.

Al-doura.bmp« Diffusées le 30 septembre 2000 sur France 2, les images tournées à Gaza ont fait le tour du monde et sont devenues le symbole des violences imputées aux troupes israéliennes dans la répression du soulèvement palestinien. Elles montrent la mort de Mohammed al-Doura, 12 ans, fauché par une rafale d’arme automatique dans les bras de son père, dans une escarmouche entre Tsahal et des combattants palestiniens. Selon le journaliste, les tirs provenaient des positions israéliennes. La thèse d’une simulation des protagonistes de l’épisode puis d’un montage des images, destinés à servir la cause palestinienne et à diffamer Tsahal, est devenu un sujet récurrent de certains médias pro-israéliens. Le procès de Paris a été largement couvert par les médias américains et israéliens. », rappelle l’agence Reuters.

« Provenant d’une source unique, une agence de presse israélienne, qui a formulé une telle accusation tardivement (près de deux ans après la diffusion du reportage), reposant essentiellement sur des extrapolations et des amalgames, (la thèse) se nourrit d’affirmations péremptoires », dit le jugement de Paris.

Les juges soulignent « qu’aucune autorité israélienne, ni l’armée, pourtant concernée au premier chef, ni la justice, n’ont jamais accordé le moindre crédit » à ces affirmations. « Le prévenu, en reprenant à son compte sans distance ni analyse critique de ses propres sources, la thèse d’une mise en scène à des fins de propagande (…) a manqué à l’exigence de sérieux attendu d’un professionnel de l’information », dit le tribunal.

A l’audience en septembre, le parquet avait demandé la relaxe en estimant que Philippe Karsenty avait fait un travail sérieux et « de bonne foi ». Une fois de plus le gouvernement français s’est aligné sur les positions du lobby pro-israélien en France. Mais la justice a fait son travail.

CAPJPO-EuroPalestine