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Les massacres israélo-américains se poursuivent au Proche-Orient, et Sarkouchner approuve

Les exactions de l’armée israélienne se sont poursuivies cette semaine, avec, notamment, cet assassinat de deux enfants de 11 et 13 ans dans la bande de Gaza, tirés comme des lapins par les soldats de l’occupant.


Leur faute ? S’être approchés d’un peu trop près de la clôture qui enserre la plus grande prison à ciel ouvert du monde qu’est la bande de Gaza. « Nous pensions qu’ils étaient susceptibles de poser des engins susceptibles à cet endroit », a déclaré un porte-parole de l’armée israélienne. Qu’importe s’il s’agit d’une excuse de pure circonstance, car aucun engin d’aucune sorte n’a été retrouvé autour du cadavre des eux enfants, venus dans la zone récupérer un peu de métal dans l’espoir de le revendre pour quelques sous à des ferrailleurs.

De toute façon, l’armée d’occupation s’estime assurée de l’impunité. Mardi, des centaines d’habitants de Ramallah ont assisté, horrifiés, à l’exécution par l’armée israélienne d’un jeune homme de 22 ans, Omar Abou Daher, membre de la garde présidentielle de Mahmoud Abbas.

Sam Bahour, un citoyen américano-palestinien résidant à Ramallah, en a fait le récit sur le site electronic intifada (http://electronicintifada.net/v2/printer6972.shtml), ajoutant que le même jour, l’armée israélienne avait tué de sang froid deux autres hommes à Gaza, un à Tulkarem et deux autres à Jénine.

Omar Abou Daher a d’abord été traîné dans la rue, où les tueurs israéliens lui ont tiré des balles dans les jambes. Une fois à terre, ils l’ont fusillé à bout portant, et les médecins palestiniens autorisés ensuite à l’emporter compteront un total de 24 impacts de balles sur sa dépouille.

Les tueries perpétrées par l’armée d’occupation sont présentées comme des « représailles », suite aux tirs, aveugles, de fusées Qassam depuis la bande de Gaza, qui tuent un civil israélien de temps en temps dans la ville de Sderot, voisine de la bande. Civils à qui le gouvernement israélien, et la majorité des médias, donnent l’ordre de rester dans la ville, leur assignant le rôle de « rempart contre la barbarie arabe », alors qu’ils pourraient se mettre à l’abri à quelques kilomètres de distance, comme le leur propose d’ailleurs le milliardaire-démagogue-mafieux Arcadi Gaydamak.

Les exactions israéliennes ne sont pourtant nullement des « représailles », et le chef du Hamas Khaled Meshal l’a clairement expliqué, une enième fois : le Hamas est prêt à respecter un cessez-le-feu d’un an avec Israël, à condition qu’Israël cesse ses assassinats ciblés, comme il continue de le faire, pas seulement dans la bande de Gaza d’où partent les Qassam, mais aussi en Cisjordanie où le Hamas n’a pas pris d’initiative militaire depuis des lustres.

Pendant la semaine, Israël a aussi poursuivi sa politique de prise d’otages, en arrêtant une nouvelle fournée de parlementaires palestiniens et un ministre supplémentaire. Le Quai d’Orsay a fait un communiqué pour dire que ce n’était pas bien ; Israël lui a ri au nez, et on en reste là.

Le locataire du Quai d’Orsay, Bernard Kouchner, a montré qu’il méritait bien son nouvel emploi d’auxiliaire de Sarko, Bush et Olmert. En déplacement au Liban, Kouchner a ouvertement invité l’armée libanaise à attaquer le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al Bared, au motif qu’une bande d’islamistes (dont la création a au demeurant été suscitée par les Etats-Unis et l’Arabie saoudite, comme l’a montré le journaliste américain Seymour Hersh) s’est rentraché aux abords de ce camp. L’attaque du camp de Nahr al Bared ne constitue pas seulement une infraction à des accords libano-palestiniens en vigueur depuis des décennies, ce que Kouchner sait parfaitement, mais elle a déjà commencé à s’accompagner de pertes civiles (plusieurs dizaines) dans la population du camp de réfugiés. Ce que Sarkouchner sait tout aussi parfaitement.
Tandis que la destruction de l’Irak, dont plus de 600.000 habitants ont été tués depuis l’invasion anglo-américaine de 2003, se poursuit, le mois de mai aura aussi été marqué par un regain de la résistance à l’occupant. L’armée américaine a reconnu la perte de plus de 120 soldats au cours du mois, sans compter les pertes des mercenaires civils, dont 5 représentants, de nationalité britannique, ont été capturés. Mais pour les médias aux ordres, ces hommes, payés jusqu’à 1.000 dollars par jour pour leur sale besogne, sont des « otages » devant susciter notre commisération !

Par CAPJPO-EuroPalestine