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M. Alain Mabanckou, n’allez pas en Israël ! Ne vous compromettez pas !

Le romancier Alain MABANCKOU est invité à se rendre à Jérusalem la 19 février prochain pour se voir remettre le « prix littéraire franco-israélien 2009 ». Dites-lui que ce faisant, il compromettrait définitivement sa réputation et perdrait tous les lecteurs qui se soucient des droits de l’homme et de justice.


Le site de la Chambre de commerce France-Israël annonce en effet :

« LA FONDATION FRANCE ISRAEL REMETTRA LE PRIX LITTÉRAIRE FRANCO-ISRAELIEN 2009 A : Alain Mabanckou pour son roman “Verre cassé”. Traduit et publié en hébreu aux éditions MATAR (2008). Editeur français SEUIL (2005).

Alain Mabanckou recevra le prix à Jérusalem jeudi 19 février 2009 à 18h. Cérémonie organisée à la Foire Internationale du livre à Jérusalem , autour de l’auteur et de personnalités littéraires françaises et israéliennes.

Président d’Honneur du jury 2009 : M. Claude Lanzmann. »

http://www.israelvalley.com/news/2009/01/29/21414/france-israel-prix-la-fondation-france-israel-remettra-le-prix-litteraire-franco-israelien-2009-a-alain-mabanckou-pour-son-roman-verre-casse

Alain Mabanckou, Lauréat du prix Renaudot 2006 pour « Mémoire de porc-épic », vient de publier en janvier 2009 « Black Bazar » au Seuil.

Il dispose d’un site : www.alainmabanckou.net sur lequel vous pouvez le contacter (« contact ») et lui écrire.

Nous vous invitons à le faire et à lui dire qu’il insulterait gravement non seulement la mémoire des milliers d’hommes de femmes et d’enfants palestiniens massacrés par Israël juste avant ces réjouissances littéraires, mais qu’il serait définitivement catalogué, en y participant, comme un auteur qui n’a pas le moindre respect pour les droits de l’Homme, le droit international et la justice.

Faisons-lui remarquer, comme l’a fait le poète israélien Aharon Shabtai, qui a boycotté les remises de ses prix en Israël, que la culture n’est pas au-dessus de la vie, de la décence, et que le choix entre humanisme et barbarie, concerne au premier chef les intellectuels et hommes de lettres.

Le fait qu’aucune institution culturelle israélienne, qu’aucune université israélienne n’ait manifesté la moindre désapprobation du carnage israélien dans la bande de Gaza, les disqualifie totalement aux yeux de tous ceux qui disent non à la barbarie.

M. Alain Mabanckou, vous avez un choix important à faire. Ne vous salissez pas ! Ne décevez pas vos lecteurs et tous ceux qui auraient pu le devenir.

CAPJPO-EuroPalestine