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Le Syndicat des Enseignants du Secondaire (SNES) de Nice appelle au boycott d’Israël

Le congrès académique du SNES (syndicat des enseignants du secondaire) de Nice, réuni à La Londe-les-Maures les 12-13 mars 2009, a repris à son compte l’appel initié par Europalestine et demande au congrès national du SNES de le co-signer, afin d’appeler à l’organisation du boycott d’Israël.


Ci-dessous la motion adoptée ce vendredi par ce congrès académique de Nice, avant le congrès national de ce syndicat :

« Pour venir en aide au peuple palestinien, le SNES doit s’engager dans le boycott d’Israël »

Du 27 décembre au 20 janvier, l’Etat d’Israël s’est livré à un massacre sans précédent depuis 1967. Dès lors, pas un jour ne s’est écoulé sans une incursion, un raid, une menace contre Gaza ou la Cisjordanie. Le blocus qui affame un million et demi d’êtres humains, parqués dans un ghetto grand comme l’Andorre, perdure.

Qui viendra au secours des palestiniens? Pas Sarkozy, qui a dépêché une frégate pour renforcer le blocus. Pas Obama, ni aucun des Etats de l’Union Européenne qui constituent, aux dires mêmes d’Olmert, un « front uni (…) sans compromis en ce qui concerne la sécurité d’Israël » (discours du 18/1 à Jerusalem). A ce front uni des exploiteurs et des oppresseurs, le mouvement ouvrier doit opposer celui des exploités et des opprimés.

Le 17 janvier, à Paris, 20 000 manifestants ont répondu à l’appel d’associations stipulant: « Il faut que notre principal mot d’ordre soit le boycott de toutes les relations et collaborations avec Israël. Il faut que les partis et syndicats organisent le gel de toutes les importations et exportations concernant Israël et notamment les ventes et achats d’armes ».

Un appel signé par les mêmes associations, adressé aux « syndicats, partis et organisations du mouvement ouvrier, associations et élus locaux », leur demande de s’associer à une campagne pour « organiser le boycott effectif d’Israël dans les transports, la distribution et le commerce, les universités, les laboratoires… et contre toute initiative de soutien et de propagande en faveur d’Israël ». Le congrès du SNES doit répondre favorablement à cet appel.

Il est possible d’infliger des coups sévères à Israël : 34% de ses exportations s’écoulent en Europe, une part considérable transite par Marseille. La France est le premier fournisseur d’armes européen de l’armée israélienne. Des firmes comme Alstom, Veolia, Thales sont aux premières loges des chantiers coloniaux.

Et l’éducation ? Darcos a signé le 14 décembre dernier un accord de coopération éducative avec Israël (prévoyant notamment la mise en place d’un bac franco-israélien, ou encore un contrat sur la biométrie entre l’université de Lille et la ville de Haïfa). Or, le système israélien promeut tout ce à quoi s’oppose le syndicalisme enseignant : endoctrinement, militarisation, révisionnisme, obscurantisme. C’est l’antichambre de l’armée israélienne.

Le congrès académique du SNES de Nice réuni à La Londe-les-Maures les 12-13 mars 2009 reprend à son compte l’appel initié par Europalestine et demande au congrès national du SNES de le co-signer également afin d’appeler à l’organisation du boycott d’Israël. »

Résultats :

POUR : 40

CONTRE : 11

ABSTENTIONS : 25

REFUS DE VOTE : 0

CAPJPO-EuroPalestine