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Boycott d’Israël : les méthodes mafieuses d’un supermarché Cora

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Le magasin Cora de Remiremont, dans les Vosges, s’est livré à une tentative d’intimidation, en allant porter plainte au commissariat de police contre un client qui avait adressé une lettre fort polie à la direction du magasin, lui demandant de retirer de ses rayons les produits « israéliens ».


Le directeur de ce Cora, interpellé tout à fait civilement par un consommateur sur l’origine d’un certain nombre de produits douteux dans ses rayons, non seulement ne lui a pas répondu, mais est allé déposer une main courante au commissariat de Remiremont.

Et ses amis de la police, lui accordant cette « petite faveur », ont convoqué, pour « Information enquête en cours », notre lecteur.

Mais ce dernier ne s’est pas laissé impressionner, et leur a donné une belle leçon de civisme. Voici les déclarations qu’il a faites, par écrit, à la police :

– Je pense être soumis à une tentative d’intimidation de la part de Cora qui n’a même pas daigné répondre à ma lettre, préférant s’en remettre directement à la police sans même me donner une raison ou explication de leur politique

– Je crois aussi être soumis à une tentative d’intimidation de la part de la police à la suite de ma convocation et surtout par les commentaires qui ont été émis lors de ma première convocation au bureau de police*

– Je suis surpris que la police se prête à ce jeu, n’ayant, autant que je sache, pas commis d’acte criminel, ni fait cette démarche, que je crois citoyenne, d’une manière anonyme

– Je suis étonné que la police n’ait rien de mieux à faire. Pour moi, c’est une ingérence d’autorités publiques, contrairement entre autres à l’article 10 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme et de la Jurisprudence en date du 21 janvier 1999 : « La liberté d’expression vaut pour les ‘informations’ ou ‘idées’ accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture ».

– La police est-elle payée, avec l’argent des contribuables, notre argent donc, pour servir les intérêts de gens, comme Cora, qui se mettent dans l’illégalité ?

– Cora étant apparemment dans l’incapacité de m’apporter la garantie qu’aucun de ses produits ne provient de colonies illégales, n’a rien de mieux à faire que de profiter de son influence pour exercer des pressions intolérables sur ses clients

– J’ai eu jusqu’ici deux convocations avec la police de Remiremont. ma réputation ou mon honneur pourraient en être affectés. Ces méthodes sont pour moi intolérables et devront être dénoncées

– Finalement je voudrais vous annoncer que je n’ai pas l’intention de répondre, pour l’instant aux trois questions qui m’ont été posées lors de ma première convocation**

Je suis à votre disposition pour la suite que vous voudrez donner à cette enquête et j’aimerais être informé de votre décision par écrit.

Veuillez agréer, Monsieur le Major, l’expression de mes sentiments les plus distingués.

M.J.

A la fin de ces déclarations, notre lecteur a pris soin d’ajouter par écrit :
« Je souhaite que ces réponses soient transmises au magasin Cora par vous-mêmes. Je souhaite également que Cora cesse de vendre des produits illégaux que je cite dans mon premier courrier ».

* Commentaires exprimés par le policier le 10/3/09 (on appréciera):

– je suis mandaté par Cora (sic !)
– Cora s’inquiète du contenu de votre lettre
– je ne suis pas d’accord avec les procédés utilisés par vous
– il y a des accords internationaux qui permettent ces importations
– Cora ne sont pas en tort, ils n’en sont pas la cause

** Questions posées à notre lecteur, qui a refusé d’y répondre :

– Intervenez-vous à titre individuel ?
– êtes vous membre d’une organisation, d’une ONG ou autres ?
– y a-t-il un litige avec Cora motivant votre action ?

L’affaire n’a eu aucune suite sur le plan judiciaire. Mais il est important que chacun(e) d’entre nous dise sa manière de penser aux dirigeants de ce magasin qui se croient dans une république bananière et qui commettent des abus de pouvoir.

Merci d’écrire à :

Direction de Cora Remiremont

BP 150. 88205 Remiremont cedex. (Tel : 03 29 23 38 14)

Par ailleurs, nous sommes certains que nos lecteurs qui habitent dans la région auront à coeur de ne pas renflouer les caisses d’un magasin qui a aussi peu de respect pour ses clients.

CAPJPO-EuroPalestine

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