Le gouvernement israélien a annoncé mercredi qu’il refuserait de coopérer avec la commission des Nations-Unies désignée pour enquêter sur les allégations de crimes de guerre commis pendant l’attaque contre la bande de Gaza au début de l’année.
La commission des Nations-Unies sera présidée par un magistrat sud-africain, Richard Goldstone, qui a déjà servi comme procureur de l’ONU pour les accusations de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, dans l’ex-Yougoslavie et le Rwanda.
Goldstone est un homme d’origine juive, membre du conseil des gouverneurs de l’Université Hébraïque de Jérusalem, et qui a commencé sa carrière de magistrat dans l’Afrique du Sud de l’apartheid. Pas exactement le profil d’un activiste pro-palestinien professionnel, en somme.
Goldstone s’est d’ailleurs déclaré « surpris » d’avoir été choisi comme président de la commission d’enquête sur les crimes de Gaza, avant de promettre de travailler en toute impartialité. .
Qu’à cela ne tienne. Les dirigeants israéliens n’ont cessé depuis trois mois de nier l’évidence, à propos de la sauvagerie de leur agression contre le peuple palestinien à Gaza, allant jusqu’à nier les témoignages de leurs propres soldats relatant les exactions. Les seules « commissions d’enquête » qu’ils sont prêts à habiliter, ce sont celles dirigées par leurs propres généraux, qui ont déjà conclu, en 24 heures chrono, qu’il n’y avait rien à dire ni à redire sur « l’armée la plus morale du monde ».
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CAPJPO-EuroPalestine
