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Le gouvernement français protège les fascistes de la LDJ. Il veut des morts ?

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Interpellée en direct il y a quelques jours par une auditrice de France-Inter sur la dangerosité des groupes paramilitaires israéliens en France, le « premier flic de France », Michèle Alliot-Marie, a fait semblant de ne pas comprendre, avant que la direction de la radio ne coupe opportunément la communication téléphonique.


L’auditrice avait quand même eu le temps de mettre le ministre de l’Intérieur en face de ses responsabilités, en rappelant que les bandes de la Ligue de Défense Juive (LDJ) et du Bétar sont des bandes fascistes, agissant en toute impunité depuis trop longtemps, y compris lorsqu’un de leurs nervis poignarde un commissaire de police, comme ce fut le cas il y a quelques années.

Convaincues de bénéficier des plus hautes protections, quoi qu’elles fassent, ces bandes redoublent actuellement leurs agressions raciales, dans le cadre d’une stratégie de la tension sciemment développée par le gouvernement israélien et les divers organes et relais dont celui-ci dispose en France (ambassade, Agence Juive pour Israël, CRIF, etc.). Ivre de violence, la direction israélienne, la plus ouvertement raciste qu’ait connue Israël depuis sa fondation il y a soixante ans, encourage plus que jamais l’escalade : car s’il est bon de brûler les enfants de Gaza au phosphore, on peut bien manier la matraque et le couteau à Paris, non ?

Mercredi 22 avril, les voyous s’en sont pris à une soirée culturelle (expositions de l’artisanat palestinien, danse, musique) organisée par l’association Génération Palestine, dans les locaux associatifs du 21ter rue Voltaire, à Paris XIème arrondissement.

En l’occurrence, la bande, forte d’une vingtaine de membres casqués et armés selon les témoignages, a attaqué, des jeunes qui se rendaient, individuellement, à la soirée de solidarité avec la Palestine.

Leurs chefs ont tellement répété à ces miliciens qu’ils n’avaient rien à craindre des autorités françaises que l’attaque a eu lieu, cette fois, sous le nez des policiers déployés sur le boulevard Voltaire (proche de la rue Voltaire) pour surveiller le bon déroulement de la soirée de Génération Palestine, événement annoncé publiquement depuis plusieurs jours.

Avant que la police intervienne, une quinzaine de ces sauvages ont eu le temps de s’en prendre à deux jeunes, et de les blesser sérieusement. L’un s’est vu délivrer par l’hôpital une ITT (incapacité temporaire de travail) de 4 jours, et l’autre de 2 jours.

Seulement, cette fois, plusieurs des agresseurs (trois seulement, alors que 10 avaient été cernés par les flics) n’ont pu échapper à l’interpellation, et ont été mis en garde à vue.

Mais rapidement, sur ordre des plus hauts niveaux de la hiérarchie, comme l’ont reconnu anonymement des policiers de terrain, les jeunes agressés ont également été arrêtés, et placés eux aussi en garde à vue, histoire, pour le parquet de Paris, de pouvoir vendre à une presse complice une affaire de « rixe entre bandes rivales sur fond de tensions communautaires ».

Les trois voyous « juifs » arrêtés en flagrant délit ont finalement été mis en examen pour violences en réunion, en raison de l’appartenance raciale réelle ou supposée de leurs cibles. Opportunément, la préméditation de leurs actes, qui saute pourtant aux yeux, n’a pas été retenue à ce stade par l’appareil judiciaire.

Mais les jeunes agressés, qui, à la différence de la LDJ, avaient une raison évidente d’être présents boulevard Voltaire mercredi soir puisqu’ils se rendaient à la soirée de Génération Palestine, ont également été mis en examen, avec des qualifications identiques, alors même que, submergés par le nombre, ils ont été dans l’incapacité d’esquisser le moindre geste de défense, et encore moins de pouvoir rendre le moindre coup !

Génération Palestine a fait savoir lundi matin qu’elle allait se constituer partie civile, tout comme le CICP, gestionnaire des locaux associatifs du 21ter rue Voltaire. L’association informe également, dans un communiqué, que plusieurs des agresseurs de mercredi soir ont été reconnus, par des témoins, comme ayant participé à une autre attaque récente, celle qui a eu lieu il y a quinze jours contre le Théatre Aydar (Square Rapp, Paris VIIème), où était programmé le spectacle « Talents pour Gaza ».

Sarkozy et ses collaborateurs matraquent quotidiennement l’opinion sur ce qu’ils appellent « les bandes », et annoncent un renforcement de la législation répressive. Mais ils ont sous les yeux, avec la LDJ, une bande raciste armée. Au lieu de la dissoudre (une loi spécifique aux milices existe en France depuis plus de 70 ans, et elle a été appliquée à des groupes exerçant infiniment moins de violences que ces sionistes), ils ferment les yeux, ou se bouchent les oreilles comme Alliot-Marie à France-Inter. Ce faisant, ils prennent ouvertement le risque d’escalades meurtrières.

CAPJPO-EuroPalestine

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