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Alerte orange : Salah Hamouri et les autres prisonniers palestiniens en lutte contre l’uniforme de Guantanamo

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Denise Hamouri, rentrée en Palestine, n’a pu voir son fils en prison. Il est privé de visite parce qu’il refuse, comme ses camarades, de porter l’uniforme orange qu’Israël tente de leur faire endosser.


C’est un bras de fer qui dure depuis des mois entre les autorités israéliennes qui voudraient faire endosser aux otages palestiniens, détenus dans leurs prisons, les uniformes orange, comme à Guantanamo, et les prisonniers palestiniens qui s’y refusent.

Ils refusent d’être traités comme des terroristes, par les super-terroristes que sont les dirigeants israéliens, massacreurs d’hommes, de femmes et d’enfants, utilisateurs de bombes au napalm, et à l’uranium appauvri.

Salah_Hamouri_reduit-8.jpgEn ce qui concerne Salah Hamouri, Denise, sa mère, nous indique non seulement qu’il refuse de se laisser ainsi stigmatiser, mais qu’il est par ailleurs hors de question pour lui d’accepter le marché qui consisterait à obtenir une éventuelle remise de peine en juillet prochain, c’est-à-dire aux deux tiers de sa peine, contre … une expulsion en France.

Salah a certes la nationalité française par sa mère, ce dont les gouvernants français font peu de cas quand il s’agit de se porter à son secours, à commencer par Sarkozy qui s’était engagé à aller chercher les otages français « partout où ils se trouvent » (sauf en israël !).

Mais son père est Palestinien. Salah vit depuis toujours en Palestine; il a été kidnappé par l’armée israélienne, alors qu’il faisait ses études de sociologie à l’université de Béthléem; et il a bien l’intention de rester en Palestine.

Il ne cèdera donc pas à cet odieux chantage qui se profile. Pas plus qu’il ne compte se « repentir » de quoi que ce soit (ce qui est exigé pour les remises de peines), d’autant qu’il n’a commis aucun délit, souligne sa mère.

Une seule solution : la solidarité !

Le maire de Grigny, René Balme, a montré l’exemple. A d’autres élus de le choisir comme citoyen d’honneur de leur municipalité, d’accrocher sa photo au fronton de leur mairie, et de manifester ainsi leur protestation effective contre la situation des prisonniers palestiniens, otages de l’occupation israélienne.

CAPJPO-EuroPalestine

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