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Nouvelles provocations israéliennes et affrontements à Jérusalem-Est

Israël cherche la violence, la guerre, et tous les moyens sont bons. L’impunité, dont bénéficient ses dirigeants, leur permet de s’attaquer aux lieux saint musulmans, de provoquer les fidèles au moment de la prière, le tout au nom d’un « Etat hébreu », qui pratique avec constance le mélange des genres, en espèrant pouvoir ensuite crier à l’antisémitisme !


Ci-dessous l’article et la photo publiés par Le Monde de ce jour. Mais avec des termes choisis. Des Palestiniens hospitalisés ont ainsi été « incommodés » par des gaz lacrymogènes lancés sur eux par la police israélienne ! Et il n’y aurait que l’autorité palestinienne pour considérer que les Israéliens ont « franchi la ligne rouge » (noter les guillemets, ndlr).

Elle se trouve où, au fait, la ligne rouge ? A Gaza, et ailleurs, elle n’aurait pas été franchie des milliers de fois, déjà ? Tant d’hypocrisie, est vraiment intolérable.

jerusalem_affrontements.jpg« De nouveaux affrontements ont éclaté, vendredi 5 mars, entre policiers et Palestiniens à Jérusalem-Est, faisant plusieurs dizaines de blessés, moins d’une semaine après des incidents similaires. Cinq agents ont été hospitalisés et une dizaine d’autres, légèrement touchés, ont été soignés sur place, a indiqué un porte-parole de la police.

Le calme est revenu en début d’après-midi sur l’esplanade des Mosquées, lieu saint de l’islam, où des affrontements avaient opposé les forces de l’ordre israéliennes à des manifestants palestiniens scandant des slogans islamistes, mais des incidents se poursuivaient dans les ruelles du quartier musulman de la vieille ville.

« Nos forces sont intervenues sur l’esplanade après des volées de pierres en direction de fidèles juifs priant au mur des Lamentations », en contrebas de l’esplanade, a précisé le porte-parole de la police de Jérusalem, Shmulik Ben Rubi. La police a fait usage de grenades lacrymogènes et assourdissantes.

D’autres affrontements sporadiques ont été signalés dans le quartier de Ras el-Amoud, dans le secteur oriental à majorité arabe de la Ville sainte annexé en 1967. Par ailleurs, une trentaine de manifestants palestiniens ont été légèrement blessés, dont dix par des tirs de balles en caoutchouc et une quinzaine incommodés par des gaz lacrymogènes, a-t-on appris auprès des hôpitaux de Jérusalem-Est.

« LES ISRAÉLIENS ONT FRANCHI LA LIGNE ROUGE »

Des incidents s’étaient déjà produits sur l’esplanade dimanche 28 février, après que le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, eut décidé d’ajouter deux lieux saint de Cisjordanie, le caveau des Patriarches à Hébron et le tombeau de Rachel à Bethléem, à la liste des sites historiques d’Israël.

D’après Ynetnews, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a reproché aux Israéliens dans un communiqué d’avoir « franchi la ligne rouge ». Son porte-parole, Abou Roudeina, a également condamné « l’escalade de la violence israélienne à Jérusalem et ailleurs en Cisjordanie, qui vise à saboter les efforts américains de relance [du processus de paix] ».

L’esplanade des Mosquées est le troisième lieu saint de l’islam, après La Mecque et Médine. Les juifs l’appellent le mont du Temple, qui est considéré comme le site le plus sacré du judaïsme. »

Le Monde du 5 mars 2010

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