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La FASE : « Tout doit être fait pour aider les Palestiniens »

La Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE) s’engage en faveur de la campagne BDS, du soutien à la mission en Palestine du 8 juillet 2011 et à la flotille de la liberté pour Gaza.


Communiqué de la FASE :

« Tout doit être fait pour aider les Palestiniens

Avec la grande majorité de notre peuple, nous n’acceptons pas la situation actuelle

– Le gouvernement français continue ses relations privilégiées avec Israël sur le plan économique, militaire, culturel ou sportif. Sous la présidence française de l’Union Européenne, il a été même instauré un rehaussement de ces relations avec l’Europe, en dépit de l’aggravation des exactions commises par Israël à l’encontre du peuple palestinien, à Gaza, à Jérusalem et en Cisjordanie.

– Les massacres – 1 400 personnes tuées de décembre 2008 à janvier 2009 dans la bande de Gaza – restent impunis, tout comme l’attaque en haute mer des passagers de la 1ère Flottille de la liberté en mai 2010.

– Le gouvernement israélien ne cesse d’élargir, en toute illégalité, la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, vole la terre des Palestiniens, détruit leurs maisons. Il les prive même du simple droit de circulation par l’édification de murailles et la présence de centaines de barrages militaires sur un territoire à peine grand comme un département français.

– Environ 11 000 prisonniers palestiniens – dont de nombreux mineurs, des femmes, des personnes âgées – croupissent dans les geôles israéliennes et, parmi eux, 42 députés palestiniens ainsi qu’un franco-palestinien : Salah Hamouri.

– La minorité palestinienne à l’intérieur d’Israël – dont le gouvernement actuel est le plus ouvertement raciste et colonialiste depuis la création de cet État – subit de son côté des discriminations accrues, dans un climat de haine exacerbé par l’extrême-droite, notamment religieuse. Les anticolonialistes israéliens sont pourchassés.

– Israël a toujours refusé de définir ses frontières pour pouvoir annexer encore davantage de territoires et a tourné le dos à toutes les solutions négociées malgré les nombreuses concessions faites par les Palestiniens au fil des ans. C’est un déni permanent de droit et de justice des gouvernements israéliens.

– L’édification du mur qu’Israël, puissance occupante, est en train de construire dans le territoire palestinien – y compris à l’intérieur et sur le pourtour de Jérusalem-Est – est contraire au droit international (décision du Tribunal pénal international de juillet 2004).

– Depuis la construction du Mur, le Groupe palestinien d’hydrologie a identifié plus de 30 puits « passés à l’ouest » dans les districts de Qalqiliya et de Tulkarem… Avec eux, les Palestiniens ont perdu près de 18% de leur approvisionnement provenant de cette nappe aquifère. La ville de Qalqiliya, à elle seule, a perdu 19 puits, ce qui représente environ 30% de l’alimentation en eau de cette ville (cf. site France Palestine Solidarité).

Du nouveau grâce aux mobilisations des Palestiniens et de leurs soutiens

De nombreux États ont enfin repris le soutien à une revendication élémentaire, sans laquelle il ne peut y avoir de progrès pour la Paix au Moyen-Orient et plus largement dans le pourtour de la Méditerranée : il faut reconnaître un État palestinien, dans les frontières d’avant 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. Cela implique de restituer les territoires occupés arbitrairement par Israël et une solution juste de la question des réfugiés. C’est un pas en avant qui ne sera pas gagné sans une forte mobilisation : Israël vient de rejeter, encore une fois, la proposition, même limitée, du président américain Barack OBAMA.
Ensemble, faisons que la France reconnaisse l’État palestinien dès maintenant

Au vu de l’apparente abdication de la « communauté internationale », notre devoir est d’amener nos gouvernants à contraindre Israël – qui se veut un partenaire à part entière de nos pays européens – à respecter les résolutions de l’ONU et les Conventions de Genève.

Il est indispensable aussi de faire appliquer le jugement émis par la Cour Internationale de Justice de la Haye, qui exige le démantèlement du mur de l’apartheid et de l’annexion.

Pour assurer la crédibilité de la France et respecter l’opinion majoritaire favorable à un État palestinien, ses gouvernants – en premier lieu le Président Sarkozy – doivent soutenir et promouvoir la résolution votée par le parlement européen en avril 2002, demandant la suspension de l’accord d’association UE-Israël.

Les anticolonialistes israéliens demandent aussi des sanctions contre Israël
Face à la complicité, passive et active, de la plupart des grands pays – dont la France – et à l’inertie des institutions – à commencer par l’ONU – censées garantir l’application du droit international, un mouvement citoyen de secours au peuple palestinien en danger se développe aujourd’hui mondialement.

C’est la campagne BDS (Boycott – Désinvestissement – Sanctions), à l’initiative de centaines d’associations de la société civile palestinienne. S’inspirant du mouvement international contre l’apartheid en Afrique du Sud, la campagne BDS s’appuie sur la mobilisation populaire pour exiger des sanctions à l’État d’Israël, tant qu’il occupera les territoires palestiniens, privant tout un peuple de ses droits les plus élémentaires.

En France, la campagne BDS a connu au cours de la dernière période un essor spectaculaire, impliquant la participation de milliers d’hommes et de femmes de conscience dans des actions de terrain, notamment pour inviter nos concitoyens à boycotter les marchandises « made in Israël », tandis que sur le front judiciaire, plusieurs plaintes, au civil et au pénal, visent divers auteurs et complices de crimes de guerre israéliens.

Porté jusqu’à présent essentiellement par les associations spécifiquement engagées dans la solidarité avec le peuple palestinien, la campagne BDS, parallèlement en butte à une offensive judiciaire déclenchée par le gouvernement sur ordre des officines israéliennes sévissant en France, doit désormais s’élargir à l’ensemble des organisations, partis et syndicats défendant les valeurs du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

C’est pourquoi la FASE adhère à la charte de la campagne BDS, et invite ses adhérents et sympathisants à participer activement à toutes les initiatives de terrain en ce sens. Elle appelle toutes les organisations et tous les partis se réclamant de la gauche à faire de même.

La FASE est membre du collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens et du collectif national BDS. Elle rappelle 2 autres initiatives qui sont en cours, avec des objectifs similaires de démocratie, de lutte contre la colonisation, pour le droit de vivre de toutes les populations concernées et le droit au retour des réfugiés.

La mission internationale Bienvenue Palestine (www.BienvenuePalestine.com). À l’appel de 15 associations de la société civile de Jérusalem-Est et de Cisjordanie, des centaines de volontaires de nombreux pays – dont la France – arriveront en Palestine le 8 juillet 2011, pour un séjour d’une semaine.

La Flottille de la Liberté 2ème année : une vingtaine de bateaux transportant des centaines de volontaires de nombreux pays – dont la France (http://www.unbateaupourgaza.fr/) – et des tonnes d’aide humanitaire destinée à la population de Gaza, victime d’un blocus criminel imposé par Israël. Elle doit appareiller à la fin du mois de juin de plusieurs ports méditerranéens, et mettre le cap sur le territoire palestinien martyr. La FASE participe à son collectif de préparation depuis son lancement.

Citoyennes et non-violentes, ces initiatives humanistes sont susceptibles de rencontrer la brutalité dont les autorités israéliennes sont depuis si longtemps coutumières. Elles doivent pouvoir compter, sans tarder, sur notre appui déterminé. »

Source : www.lafederation.org

Contact : contact@lafederation.org

Le 23 mai 2011

A signaler : Mardi 31 MAI : MEETING POUR LE BATEAU A Paris

Un meeting rassemblant les élus et responsables politiques nationaux et locaux, ainsi que des personnalités, aura lieu a Paris le 31 mai à 19h30 à la Bourse du Travail de Paris, 85 rue Charlot, 75003 Paris (M° Republique).

CAPJPO-EuroPalestine