Header Boycott Israël

Mascarade au tribunal de Grasse

Peines dérisoires avec sursis ou simples « peines de principes » requises par le procureur à l’encontre des policiers responsables de la mort du jeune Abdelhakim AJIMI. Son comité de soutien quitte le tribunal de Grasse, en signe de protestation.


Communiqué de presse du Comité Vérité et Justice pour Abdelhakim AJIMI

« Mascarade au tribunal de Grasse

A Grasse, tout au long de l’audience, le juge Robail a affiché
ouvertement sa connivence avec la police. Les faits sont pourtant avérés : Abdelhakim AJIMI est mort d’un acharnement des policiers sur sa personne et d’un refus de lui porter secours.

Tous les témoignages sont édifiants. Les expertises accablent les policiers inculpés. Les procès verbaux de ces derniers sont contradictoires, de même que leurs propos à la barre.

Malgré tout, les policiers bénéficient de la complaisance du tribunal. Le
Procureur de la République, a pourtant insisté sur la « responsabilité
évidente des policiers dans la mort d’Hakim » et a repris la qualification
d’« inhumanité » mise en avant par la Commission Nationale de Déontologie
de la Sécurité.

Malgré cela, il requiert des peines minimes, sans commune mesure avec la
gravité des faits qu’il avait auparavant lui-même exposés.

Ces maigres peines sont :
– J.-M. Moinier : 1 an à 18 mois avec sursis simple
– W. Lebeaupin : 18 mois à 2 ans avec sursis simple
– J. Manach : 6 à 8 mois avec sursis simple
– B. Julien : 1 an avec sursis simple
– A. Bekhira : 6 mois avec sursis simple.

Pire, de simples peines de principe ont été requises pour les policiers
stagiaires M. Authier-Rey et P. Locatelli.

Ainsi fonctionne l’institution judiciaire française lorsqu’elle doit juger
des crimes policiers.

NOUS QUITTONS LE TRIBUNAL,

NOUS VOUS LAISSONS ENTRE VOUS. »

Comité Vérité et Justice pour Abdelhakim AJIMI

Jeudi 19 janvier 2012

Contact : comite_hakim_ajimi@riseup.net

CAPJPO-EuroPalestine