Le mardi 17 avril, journée internationale de solidarité avec les prisonniers palestiniens, c’est dans le métro parisien que nous avons interpellé l’opinion publique.
Nous rappelons que 1600 prisonniers palestiens ont entamé depuis mardi une grève de la faim illimitée.
Après les grèves de la faim de 66 jours et 43 jours de Khader Adnan et de Hana Al-Shalabi contre la détention administrative, les prisonniers palestiniens exigent la fin de la détention administrative, le rétablissement des visites pour les prisonniers originaires de Gaza, la fin des mesures d’isolement, la fin des pratiques humiliantes à l’encontre des visiteurs.
A ce jour 4700 prisonniers sont détenus en Israël dans environ 21 prisons, 5 centres de détention, 4 centres d’interrogatoire, et au moins une installation secrète, le centre de détention 1391, tous lieux situés à l’intérieur d’Israël, en violation de l’article 49 de la Quatrième Convention de Genève qui interdit les transferts forcés en dehors du territoire occupé.
Parmi ces prisonniers, 185 enfants ou jeunes de moins de dix-huit ans, 11 femmes, 27 députés, 2 anciens Ministres, 41 universitaires, et plus d’une centaine de personnes atteintes de maladies et de handicaps. De plus 320 prisonniers sont soumis à la détention administrative.
Marwan Barghouti est quant à lui toujours en cellule d’isolement dans la prison de Hadarim, pour avoir appelé à un vaste mouvement de résistance populaire dans l’unité.
CAPJPO-EuroPalestine