La musique de l’oppresseur n’est pas douce aux oreilles des vrais mélomanes. C’est ce qu’ont rappelé les militants BDS, ce mardi soir 8 mai, en interrompant à 5 reprises le concert de ce quartet israélien, à l’occasion du festival de Brighton.
Imitant les militants londoniens qui avaient réservé le même accueil il y a deux ans, à cette formation qui se présente comme une ambassadrice d’Israël.
Quels liens entre la musique et la politique, comme diraient les supporters de l’occupation israélienne ?
C’est la question que posaient systématiquement les partisans de l’apartheid sud-africains quand leurs concerts étaient boycottés.
Les supporters du nettoyage ethnique palestinien auraient-ils protesté si l’Orchestre Philarmonique de Berlin avait été interrompu quand ils se faisaient les chantres de la « culture nazie ».
Rappelons par ailleurs que les supporters de l’occupation et de la colonisation israélienne ne sont pas gênés pour interrompre les ballets du Bolchoï et autres représentations artistiques soviétiques, du temps où ce pays mettaient des bâtons dans les roues à l’émigration des juifs russes vers Israël ….
Tant que dureront les violations du droit international que sont l’occupation des territoires palestiniens, leur colonisation, l’apartheid, les attaques des populations civiles, les blocus de Gaza et de la Cisjordanie, la négation des droits les plus fondamentaux des Palestiniens, la campagne BDS ne peut que s’amplifier, et la musique n’adoucit les moeurs que lorsqu’elle ne sert pas à masquer les atrocités commises dans des ghettos.
CAPJPO-EuroPalestine