Hassen Chalghoumi avait attaqué Belkacem Adda Ben Youcef pour diffamation, mais il ne s’est pas montré ce jeudi à la 17ème chambre correctionnelle du Palais de Justice de Paris, pas plus que son célèbre avocat Me Charrière-Bournazel, ancien bâtonnier. Une jeune collaboratrice a été envoyée au casse-pipe. Belkacem, ses témoins et son avocate, ont démontré avec brio que s’il y avait un diffamateur dans cette affaire, c’est le fameux « Imam de France »!
M. Hassen Chalghoumi prétend que la vidéo (ci-dessous), réalisée par Belkacem constitue une diffamation et une atteinte à son honneur. Mais il n’a même pas osé demander la projection du document à l’audience…
Belkacem Adda Ben Youcef, ses deux témoins Mourad Ghazli (cadre à la RATP et adjoint au maire de Thiais), et Nabil Ennasri, doctorant et écrivain, n’ont pas eu de mal à démontrer que c’est plutôt M. Chalghoumi qui porte atteinte de manière répétée à l’honneur des Musulmans.
Ses propos méprisants et insultants sur les Musulmans ont été cités à la barre (cf notamment ses écrits dans son livre « L’Islam de France ») parmi lesquels :
– « En tant que militant musulman républicain, j’essaie de braconner dans un terrain gangrené par les officines et les barbouzes, par les sectes et les boutefeux »
– « Notre immobilisme et notre régression nous aveuglent »
ou encore :
– « Le problème est endogène. Le mal est chez nous, je n’ose pas dire en nous »
Belkacem, comme ses témoins, ont expliqué non seulement l’absence de légitimité de Chalghoumi à les représenter sur tous les plateaux de télé, mais aussi la gravité des propos et des actes d’un homme qui prend la religion en otage pour servir les intérêts de politiciens et d’Israël, Etat étranger qui viole quotidiennement le droit international.
Plus souvent aux côtés des membres du Crif (eux aussi ont soigneusement évité de se montrer aujourd’hui…) que dans la mosquée de Drancy où l’on a davantage de chances de rencontrer l’ambassadeur d’Israël que des musulmans en prière, Chalghoumi ne pratique pas « le dialogue inter-religions » (les membres du clergé catholique le fuient d’ailleurs comme la peste). Il remplit des cars pour se rendre aux meetings de candidats aux élections, tels Sarkozy, et stigmatise les Musulmans pour plaire à ceux qui le promènent de Tel Aviv à TF1, ont expliqué Belkacem, Mourad et Nabil.
Schizophrène, cet homme qui veut renvoyer les étrangers chez eux, et qui exige des imams qu’ils fassent des formations, alors que lui-même n’a été formé qu’en Syrie et au Pakistan et continue à déformer la langue française et à ridiculiser les Musulmans aux yeux du grand public ? C’est le moins qu’on puisse dire, a souligné Mourad Ghazli, qui l’a côtoyé professionnellement et a pu témoigner de son absence totale d’intérêt pour la formation de jeunes musulmans.
Chalghoumi, celui qui écrit sans rire : « La République doit mettre en place des séminaires ou des formations pour qu’ils (les imams) ne deviennent pas des pouliches de Troie contre notre République »
Mais le coup de massue a été asséné par Me Dominique Cochain, quand elle a révélé, au cours de sa plaidoirie, ce que contenaient les statuts de l’auto-proclamée Conférence des Imams de France, déclarée en préfecture depuis 2009, et présidée par le sieur Chalghoumi. Tenez-vous bien : le trésorier de cette association est… « le Consistoire » !
La Procureure a estimé que la vidéo de Belkacem ne contenait pas de diffamation, mais des « appréciations ».
Le jugement sera rendu le 7 novembre prochain… sans doute en l’absence du principal intéressé.
Vidéo mise en cause :
CAPJPO-EuroPalestine
