Nous avons le plaisir d’annoncer que Jean-Luc Bansard et Asma Triban (Théâtre du Tiroir, à Laval) offriront leur spectacle pour petits et grands « Contes humoristiques de Palestine », dans le « village » de Free Palestine le 1er novembre aux Docks de Paris.
Après plusieurs voyages en Palestine depuis une quinzaine d’années, Jean-Luc Bansard a rapporté dans sa valise des contes de tradition orale de ce peuple chassé de chez lui en 1948.
La flamme de la lampe à pétrole en fer blanc réchauffe la
mémoire du grand- père et réveille les histoires de quatre
contes de Palestine où se mêlent tour à tour, pendant une
heure, les malices, l’humour et les rêves d’un peuple qui révèle
là son identité particulière.
Le voyage nous emmène de l’histoire incroyable de l’enfant “Crotte de bique” à la ruse de “Hassan, l’amoureux”, à la magie de “l’Oiseau de la montagne” pour finir par la parabole du “Porteur de lanterne”. La voix cristalline d’Asma Trihan ponctue chaque histoire de chants traditionnels arabes et apporte jusqu’à nous la musique de cette langue admirable. Jean-Luc Bansard est le conteur, aux côtés d’Asma Triban qui récite et chante en arabe.
« Depuis 1973, la situation en Palestine occupée était dans mes préoccupations citoyennes, mais n’avait pas encore trouvé sa réponse littéraire », commente Jean-Luc Bansard.
Une discussion avec des comédiens de Gaza le mettra sur la piste, et c’est ainsi qu’à partir des années 1990, il découvre la littérature palestinienne, notamment à travers Ghassan Kanafani. Suivront une série d’initiatives avec son Théâtre du Tiroir à Laval (Mayenne).
« Notre public connaît maintenant une autre réalité palestinienne, différente de celle véhiculée par le journal local ou des journaux TV. Des voix et des visages palestiniens ont dit ici leurs souffrances de là-bas et ont exigé d’être regardés et entendus non comme ‘des cas humanitaires’ mais comme des hommes et des femmes qui demandent que soit appliquée la Justice internationale, rien d’autre que la Justice et le Droit à disposer de leurs terres et à en cultiver les oliviers », ajoute l’artiste.
CAPJPO-EuroPalestine
