Après les protestations israéliennes et les encouragement de Fabius à poursuivre la colonisation, le PDG d’Orange a retourné sa veste une nouvelle fois, et réfute toute intention de quitter Israël. La riposte : le boycott !
Plusieurs centaines d’hommes et de femmes sont venues protester samedi , Place de la République, contre les massacres et les peines de morts en série en Egypte. Le discours de Moncef Marzouki, ex président de la Tunisie, a été particulièrement applaudi.
Un pas en avant, un pas en arrière : certains fabricants d’armes français et britanniques se sont retirés du Salon International de défense et sécurité à Tel Aviv cette semaine, suite au refus des ministères de défense de les autoriser à exporter vers Israel des équipements considérés comme sensibles, a fait savoir The Marker.
« La France est fermement opposée au boycott d’Israël », a déclaré vendredi le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, après l’annonce d’un désengagement de ce pays par l’opérateur de téléphonie français Orange, vivement critiqué par les autorités israéliennes.
Ce mouvement de boycott qui prend de l’ampleur vient d’être qualifié de « menace stratégique » par le gouvernement israélien, qui ne sait plus quoi faire à part pousser des cris d’orfraie à chaque nouvelle avancée du BDS.
Sur son site officiel de conseils aux voyageurs, le ministère néerlandais des affaires étrangères met en garde contre la « violence des colons juifs en Cisjordanie occupée ».
Parmi les nombreuses couvertures médiatiques de la mobilisation pour l’expulsion d’Israël de l’ensemble des championnats sportifs internationaux, la presse régionale n’est pas en reste.
Quinze raids aériens et plusieurs bombardements israéliens ont touché le camp de concentration de Gaza, à partir de 1 H 30 du matin ce jeudi.
Accusé pour ses liens avec l’opérateur israélien Partner, investi dans les colonies et une collaboration étroite avec l’armée israélienne, le PDG d’Orange vient de déclarer publiquement qu’il aimerait rompre ces liens, mais « sans s’exposer à des risques énormes »…
En Grande-Bretagne, le Syndicat national des étudiants vient de voter une motion de boycott des firmes israéliennes, et a décidé de rejoindre la campagne BDS.
