Place de la Rotonde, à Paris, nos discussions avec les passants, ce samedi, lors de notre stand d’information et de notre exposition sur le blocus de Gaza, ont montré la méconnaissance du public sur la situation de crise dans la bande de Gaza. Il est important que nous soyons nombreux dans toutes les villes à donner les informations occultées par les principaux médias.
Les déclarations d’Israéliens qui approuvent ou réclament le boycott d’Israël
Alors que la population de Gaza est emprisonnée sans eau potable, sans électricité et sans médicaments, nous avons l’obligation morale de dénoncer le blocus imposé par Israël avec la collaboration de l’Egypte et la complicité de nos gouvernements.
Comme nous l’avons fait pour l’Afrique du Sud de l’Apartheid, nous devons poursuivre et amplifier la campagne internationale de boycott de l’occupant israélien, comme nous l’a demandé la population palestinienne. N’oublions pas qu’en Afrique du Sud, Nelson Mandela, –qui est resté jusqu’en 2008 sur la liste des terroristes, aux USA– a passé 27 ans en prison et que la campagne de boycott a duré plus de 20 ans dans le monde, avant de permettre l’abolition de la ségrégation et de l’oppression des Noirs par le gouvernement sud-africain blanc.
Le pouvoir, à la demande du lobby israélien, tente de nous intimider et de nous dissuader de parler de ce camp de concentration du 21ème siècle, de la colonisation, de l’occupation, comme de la torture des enfants palestiniens, en osant avancer l’argument de « discrimination » à l’encontre de l’Etat d’Israel !
Mais nous sommes bien trop conscients de la gravité de la situation, pour céder à toute forme d’intimidation.
CAPJPO-EuroPalestine