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Le secrétaire général de l’ONU, en visite à Gaza, appelle à la levée du blocus

En visite à Gaza ce mercredi, Antonio Guterres a appelé Israel à lever le blocus imposé à Gaza depuis plus de 10 ans, et a déclaré « avoir rarement vu une crise humanitaire aussi grave dans sa carrière. »


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Prônant la réconciliation entre le Fatah et le Hamas, le secrétaire général des Nations Unies, a demandé la levée du siège, et annoncé une aide d’urgence de 4 millions de dollars pour la bande de Gaza.

Il a été accueilli par une manifestation organisée par les familles de prisonniers gazaouis devant le checkpoint israélien d’Erez, pour demander la libération de leurs proches dont ils affichaient les portraits, et pour dénoncer leurs conditions inhumaines de détention dans les geôles israéliennes.

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Après sa visite à Ramallah la veille, et son entretien avec le « premier ministre palestinien », le chef de l’ONU n’a pas évoqué les mesures de répression contre la Bande de Gaza prises par l’Autorité Palestinienne, qui a fait en sorte de priver encore un peu plus les Gazaouis d’électricité, d’accès aux soins et à l’éducation. Il s’est également arrangé pour ne pas rencontrer les dirigeants du Hamas, mais des « chefs de clans » de Gaza.

Ses belles déclarations sur ses « rêves de voir un jour l’existence de deux Etats, dont l’un réunissant tous les Palestiniens, dont ceux de Gaza », ne sont apparemment pas accompagnées de demandes de sanctions contre Israël. Se contenter de demander à l’occupant de bien vouloir avoir la bonté d’ouvrir le camp de concentration de Gaza, n’est pas très responsable pour quelqu’un qui a estimé et répété à plusieurs reprises que la bande de Gaza « ne serait plus viable en 2020 si une solution n’était pas apportée entre temps aux problèmes critiques de la pollution de l’eau et de l’air, liée au blocus. »

Pour le cas où Monsieur Guterres ne le saurait pas, à Gaza, un enfant de 5 ans, Mohammed al-Sayis est mort récemment des suites d’une infection bactérienne après s’être baigné dans la mer polluée de Gaza.

Et des dizaines d’autres enfants auraient été soignés ces derniers mois après s’être baignés dans la mer, malgré les recommandations contraires du ministère de la Santé gazaoui. Mais l’été, avec la chaleur écrasante qui sévit dans la région, difficile de ne pas céder à la tentation de se rafraîchir, d’autant plus que peu de foyers ont accès à l’eau.

CAPJPO-EuroPalestine