A Montpellier, comme à Chaumont, des militants ont manifesté samedi contre la volonté d’effacer la Palestine de nos esprits. Dans les deux cas, ils ont gardé leurs distances, mais d’une ville à l’autre, il semblerait que la police n’applique pas les mêmes règles…

Le Comité BDS 34, régulièrement en butte à l’interdiction de manifester pacifiquement Place de la Comédie (sauf en 2019, grâce au soutien des Gilets Jaunes), indique en effet que 10 membres de l’association se sont placé.e.s à l’endroit habituel de la sortie du parking place de la comédie. Masqué.e.s, à plus de 1m de distance, trois d’un côté et 5 de l’autre, tandis que deux autres filmaient.
Mais, en moins de demie-heure police nationale et gendarmerie détachaient une dizaine de policiers qui ont dressé des PV (catégorie A) à 6 militant.e.s au motif que les manifestations étaient interdites par ordre du préfet.

En revanche, à Chaumont, en Haute Marne, le même nombre de militants a manifesté le 15 mai en mémoire de l’invasion de la Palestine le 15 mai 1948 et de la Nakba qui se poursuit, sans problème.

Vers 19 h, le petit groupe s’est rendu Place des Droits de l’Homme, où, à tour de rôle, ont été lus l’intégralité des articles de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, indique Dominique BELLAMY, le président de Palestine Libre Haute Marne.
« Nous n’étions que 10 ! mais nous étions là ! pour que vive un jour, le plus tôt possible, une Palestine libérée de l’occupant, du racisme et de l’oppression « , a-t-il affirmé.
CAPJPO-EuroPalestine