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La Palestine à nouveau présente dans l’espace public

A Montpellier, comme à Chaumont, des militants ont manifesté samedi contre la volonté d’effacer la Palestine de nos esprits. Dans les deux cas, ils ont gardé leurs distances, mais d’une ville à l’autre, il semblerait que la police n’applique pas les mêmes règles…

Manifestation pour les droits des Palestiniens le 16 mai  2010 à Montpellier
Manifestants Place de la Comédie le 16 mai

Le Comité BDS 34, régulièrement en butte à l’interdiction de manifester pacifiquement Place de la Comédie (sauf en 2019, grâce au soutien des Gilets Jaunes), indique en effet que 10 membres de l’association se sont placé.e.s à l’endroit habituel de la sortie du parking place de la comédie. Masqué.e.s, à plus de 1m de distance, trois d’un côté et 5 de l’autre, tandis que deux autres filmaient.

Mais, en moins de demie-heure police nationale et gendarmerie détachaient une dizaine de policiers qui ont dressé des PV (catégorie A) à 6 militant.e.s au motif que les manifestations étaient interdites par ordre du préfet.

En revanche, à Chaumont, en Haute Marne, le même nombre de militants a manifesté le 15 mai en mémoire de l’invasion de la Palestine le 15 mai 1948 et de la Nakba qui se poursuit, sans problème.

Le 15 mai 2020 à Chaumont


Vers 19 h, le petit groupe s’est rendu Place des Droits de l’Homme, où, à tour de rôle, ont été lus l’intégralité des articles de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, indique Dominique BELLAMY, le président de Palestine Libre Haute Marne.

« Nous n’étions que 10 ! mais nous étions là ! pour que vive un jour, le plus tôt possible, une Palestine libérée de l’occupant, du racisme et de l’oppression « , a-t-il affirmé.

CAPJPO-EuroPalestine