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L’astrophysicien palestinien Imad Barghouti détenu pour la 3ème fois

L’occupant israélien a arrêté jeudi le célèbre astrophysicien Imad Barghouthi, au checkpoint d’Anata, au Nord-Est de Jérusalem.

L'astrophysicien palestinien Imad Barghouti détenu pour la 3ème fois

Ce scientifique de renom a déjà été emprisonné à deux reprises pour avoir exprimé ses opinions sur l’occupation sur Facebook, ce que le régime israélien qualifie d' »incitation ».

En décembre 2015, il avait été arrêté au poste frontalier de Karama en Jordanie, alors qu’il se rendait au 11ème Congrès Arabe d’Astronomie et des Sciences de l’Espace. Il était resté 7 mois en « détention administrative ».

En En 2016, il avait été libéré au bout de 47 jours grâce une campagne de solidarité internationale de la part de scientifiques.

Dans une interview à Palestine Chronicle, il expliquait sa détermination à exposer son « opinion sur la brutalité de cette occupation contre chaque élément de la vie palestinienne, c’est-à-dire les individus, les arbres, l’eau, la terre, les études, les universités. »

Parlant de la condition des prisonniers palestiniens, il disait : « Passer un seul jour en prison est une grande torture. C’est être loin de sa famille, de l’université, des étudiants, de ses compatriotes, et rester confiné dans une pièce d’environ 7 mètres de long et moins de 3 mètres de large, avec 10 prisonniers qui ont des âges, des antécédents, une culture et un niveau d’éducation différents des vôtres. « 

« Plus de 700 Palestiniens sont répertoriés comme détenus administratifs. Aucun ne sait quand ils sera libéré ni pourquoi il est emprisonné. Certains d’entre eux peuvent bénéficier d’une décision de libération, et à la dernière minute, voir renouveler la période de détention fixée exactement au jour et à l’heure où ils devaient sortir de prison. Cela peut durer des années. Cette ‘détention administrative’ est extrêmement dure et cruelle, et totalement contraire aux droits fondamentaux de l’homme. Le régime israélien est le seul à y avoir recours. »

« Régulièrement il m’est impossible de me rendre à mon bureau à cause de l’occupation. Je ne peux pas assister à des conférences internationales, et souvent je ne suis pas autorisé à quitter le pays. »

CAPJPO-EuroPalestine