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Chantage à l’antisémitisme : le lobby israélien perd deux procès en diffamation


En Angleterre et au Canada, les militants pro-palestiniens viennent d’infliger un camouflet au lobby israélien qui se retrouve obligé de leur payer des dommages et intérêts « substantiels » après des accusations d’antisémitisme sans fondement.

Le Journal britannique The Jewish Chronicle a dû faire des excuses et payer des dommages et intérêts à une membre du parti travailliste, Nada al-Sanjari, accusée d’avoir invité un « militant antisémite » à prendre la parole lors d’un événement organisé par le Parti Travailliste.

Le militant en question n’était autre que  Glyn Secker, secrétaire de Jewish Voice for Labour (Une Voix Juive pour le Parti Travailliste), et juif lui-même.

Chantage à l'antisémitisme : le lobby israélien perd deux procès en diffamation
Glyn Secker lors d’un rassemblement en 2014 contre l’attaque israélienne sur Gaza (Mark Esper Polaris)

Des excuses ont été publiées sur le journal imprimé ainsi que sur son site internet, et les articles diffamatoires en ligne, ont été supprimés.

(Source : Electronic Intifada)

LE PLUS GRAND ORGANISME JUIF AU MONDE CONDAMNÉ POUR DIFFAMATION

Au canada, c'est Dimitri Lascaris qui vient de remporter un procès contre le plus grand organisme juif au monde, le B'nai Brith.

« En août 2016, à la veille de l’assemblée générale bisannuelle du Parti vert du Canada, B’nai Brith Canada, un ardent défenseur de l’État d’Israël, a publié un article dans lequel il me diffamait », écrit Dimitri Lascari.

« L’article diffamatoire de B’nai Brith visait clairement à influencer un débat du Parti vert sur une résolution appelant le Parti vert à soutenir le recours au boycott, au désinvestissement et aux sanctions pour mettre fin aux colonies illégales d’Israël et à l’occupation du territoire palestinien. J’étais le parrain de cette résolution. Des mois plus tard, après que B’nai Brith ait publié à plusieurs reprises des déclarations diffamatoires à mon sujet, j’ai intenté une action en justice contre B’nai Brith devant les tribunaux de l’Ontario. B’nai Brith a essayé de faire rejeter mon action comme « non fondée ».

En mars 2019, une formation de trois juges de la Cour d’appel de l’Ontario a statué que mon action en diffamation contre B’nai Brith était fondée et a rejeté la requête de B’nai Brith. Il a également condamné B’nai Brith à me payer 15 000 dollars à titre de dépens. B’nai Brith a par la suite demandé l’autorisation de faire appel de la décision de la Cour d’appel de l’Ontario devant la Cour suprême du Canada. Aujourd’hui, la Cour suprême du Canada a rejeté la demande d’autorisation d’appel de Bnai Brith.

Source : https://dimitrilascaris.org/2020/10/15/supreme-court-dismisses-bnai-briths-leave-application-in-lascaris-v-bnai-brith-canada/

(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)

CAPJPO-EuroPalestine