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Les prisonnières politiques palestiniennes commencent à renvoyer leurs repas

Trente-sept femmes palestiniennes détenues dans la prison israélienne de Damon commencent à se révolter contre leurs conditions d’emprisonnement, en refusant leurs repas.

Elles réclament depuis un bon moment, sans rien voir venir, la suppression des caméras de surveillance placées un peu partout, la possibilité de passer des coups de fil à leurs familles qu’elles ne voient plus à cause du coronavirus, l’accès à des traitement médicaux quand elles sont malades.

Elles citent à nouveau les cas de :

  • Israa Jaabis, qui souffre de sévères brûlures au visage et aux mains et n’a toujours pas été opérée
  • Amal Taqatqa, qui a été blessée par 5 balles et nécessite une opération de la jambe
  • Iman al-Awar, et Rawan Abu Ziadeh qui souffrent de douleurs à la gorge et à l’estomac

Les prisonnières politiques palestiniennes commencent à renvoyer leurs repas
Israa Iaabis

LES ENFANTS DÉTENUS DANS DES CONDITIONS DEPLORABLES

L’occupant israélien emprisonne entre 500 et 700 enfants chaque année, et fait comparaître devant des tribunaux militaires ceux qui ne sont pas en « détention administrative », rappelle Defense for Children International (DCI).

« Certains sont à l’isolement, dans des cellules insalubres, pleines de rats et d’insectes, où ils peuvent difficilement se remettre des tortures psychologiques et physiques qu’ils ont subies pendant les interrogatoires », écrit l’ONG.

« Israel a tué 7 enfants cette année et 2115 depuis l’année 2000 », souligne : Ayed Abu Qutaish, de DCI.

LA CRISE EPIDÉMIQUE SE POURSUIT A LA PRISON DE GILBOA

Malgré près de 90 cas de coronavirus recensés dans cette prison, les tests n’y sont toujours pas systématique, etles prisonniers doivent se débrouiller par eux-même pour acquérir du gel et des masques, informe le Club des Prisonniers.

Et cela n’empêche pas l’occupant israélien de continuer à remplir les prisons (2430 détenus politiques supplémentaires depuis le début de l’épidémie en mars dernier), et de les incarcérer dans des conditions sanitaires scandaleuses, y compris les personnes âgées et les malades.

Les Palestiniens déclarés « prisonniers de guerre en quarantaine » sont entassés et détenus ensemble pendant des périodes de plus de 20 jours,sans aucune autorité médicale indépendante pour s’en occuper.

SIGNEZ LA PÉTITION POUR LA LIBÉRATION DE MOHAMMED ALZOGHAYER !

Ce militant est en grève de la faim depuis 19 jours ce dimanche, contre sa détention « administrative ».

Mohammad Al-Zoghayer est un défenseur des droits humains palestinien à Hébron, en Palestine. En 2010, il a rejoint Youth Against Settlements (YAS), une association qui lutte contre l’expansion illégale des colonies israéliennes et qui fait face à des représailles, notamment des menaces de mort, des attaques, des raids et des arrestations arbitraires. À plusieurs reprises, les rapporteurs spéciaux de l’ONU ont appelé à leur protection.

Signons massivement la pétition adressée à António Guterres, secrétaire general des Nations Unies, pour qu’il intervienne !

https://www.friendsofhebron.com/freemohammad?utm_campaign=freemohammad_email&utm_medium=email&utm_source=hebronfreedomfund

Depuis le 20 avril 2020, il est maintenu en détention administrative par Israël sans procès ni inculpation. Sa dernière détention a été prolongée de 4 mois en août 2020 après une période initiale de 4 mois.

En raison de sa grève de la faim, il est puni pour « violation présumée des règles disciplinaires » et placé à l’isolement. Il est soumis à des traitements cruels et inhumains depuis le début de sa grève de la faim. Son matelas, ses vêtements et autres effets personnels ont été emportés. Des soldats font du bruit pour l’empêcher de dormir.

Mohammed Al-Zoghayer, 33 ans, a développé le diabète en prison, mais continue d’être détenu en détention administrative, dans de mauvaises conditions et à risque accru de contracter le COVID-19.

CAPJPO-EuroPalestine