A nouveau des bombardements israéliens sur la bande de Gaza !

Ziad Medoukh nous signale ce dimanche soir 5 raids israéliens et bombardements intensifs dans les villes de Gaza, de Deir El-Balah au centre, et de Khan-Younis et Rafah au sud.
Et cela sous confinement et sous blocus !
QUI VA ENCORE POUVOIR DÉNONCER CELA ?
Et il va nous être de plus en plus difficile de protester contre ces atrocités, de plus en plus difficile de défendre les droits humains et le droit international, de dénoncer la colonisation, les enfants palestiniens torturés, et l’existence d’un camp de concentration au 21ème siècle.
Pas seulement à cause du confinement qui s’éternise, mais parce que nos libertés d’expression, de réunion, de manifestation, sont gravement mises en danger avec la fameuse « Loi de sécurité globale » que le gouvernement veut faire passer.
Une loi qui, sous couvert de risque sanitaire veut imposer des mesures de contrôle, de surveillance et de répression inédites comme l’interdiction de filmer la police, mais autorise la reconnaissance faciale des opposants, et élargit la surveillance des populations, avec notamment l’usage de drones pendant les manifestations.
RASSEMBLEMENTS CE MARDI 17 NOVEMBRE DANS TOUTE LA FRANCE
C’est pourquoi nous remercions toutes les organisations de la CGT à la LDH, en passant par le MRAP et ATTAC, qui appellent à manifester contre ce projet loi mardi, date à laquelle il doit être présenté au parlement par le parti de Macron. (il doit être discuté entre le 17 et le 20novembre)
- La LDH (Ligue des Droits de l’Homme) écrit :
Appel à se rassembler les 17 et 21 novembre 2020
Ce mardi 17 novembre 2020, le groupe LREM présentera en séance publique sa proposition de loi sur la sécurité globale. Ce texte s’inscrit dans la foulée du Schéma national du maintien de l’ordre promulgué le 16 septembre dernier par le ministre de l’Intérieur.
L’article 24 de cette proposition de loi interdit à toute personne de diffuser « l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale».
En réalité le fait de diffuser l’image notamment en direct serait donc, de fait, quasiment impossible. Le seul fait de filmer ou photographier conduira à des d’interpellations et des violences par les forces de l’ordre comme c’est déjà trop souvent le cas aujourd’hui.
Clairement, ce sont non seulement les journalistes, reporteurs-photo, reporteurs d’images, documentaristes, membres d’observatoires citoyens qui sont visés, mais aussi quiconque, qui avec son téléphone portable prendra des photos, notamment lors de manifestations ou mouvements sociaux.
En revanche, les membres des forces de l’ordre pourront tout à loisir filmer ou photographier la population.
La démarche des député-e-s LREM porteurs-euses de cette proposition relaie la volonté du gouvernement qui entend museler la liberté d’informer, de s’exprimer et par là-même de manifester.
Aussi, les organisations syndicales de journalistes SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes et SGJ-FO, la Fédération internationale des journalistes, la Fédération européenne des journalistes, ainsi que la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et un grand nombre d’organisations professionnelles, d’associations et de collectifs appellent à un rassemblement mardi 17 novembre à partir de 16 heures Place Edouard-Herriot (derrière l’Assemblée Nationale), dans le strict respect des règles sanitaires. »
LDH
D’autres rendez-vous sont donnés concernant différentes villes en région.
CAPJPO-Europalestine