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Le club de foot le plus raciste d’Israël acheté par les Emirats Arabes Unis !

Il faut croire qu’on a raison de dire « Qui se ressemble s’assemble ». C’est sur le  » Beitar Jérusalem » qu’un membre de la famille dirigeante d’Abou Dhabi aux Emirats Arabe Unis, le prince Hamd Al Nahyan, a jeté son dévolu cette semaine, achetant 50 % des actions de ce club de foot israélien bien connu pour son racisme ouvert.

Le club de foot le plus raciste d'Israël acheté par les Emirats Arabes Unis !

« C’est le club le plus raciste dans cet état d’occupation,  connu par ses positions antimusulmans et anti-arabes de ses responsables et de ses supporters. D’ailleurs il refuse de recruter aucun joueur arabe ou musulman. « , souligne Ziad Medoukh.

Souvent, les fans de l’équipe « Beitar Jérusalem » écrivent des insultes envers les Arabes sur le mur du stade du club à Jérusalem comme « Mort aux Arabes » 

Ce club, pas plus tard que l’an dernier avait refusé de faire jouer le footballeur nigérien Mohamed Ali, en raison de son nom, et avait exigé qu’il le change !

De nombreuses vidéos accablantes pour le Beitar Jérusalem ont été supprimées de youtube, qui est réticent à montrer la violence quand il s’agit d’Israel.

Comment montrer les ratonnades dans les rues de Jérusalem, après les matches. les scènes de lynchage de travailleurs arabes (qui ont même obligé le gouvernement israélien à annoncer l’ouverture d’une enquête en 2012 après des preuves vidéos (plus accessibles actuellement) et un article dans le Haaretz. (http://www.haaretz.com/print-edition/news/hundreds-of-beitar-jerusalem-fans-beat-up-arab-workers-in-mall-no-arrests-1.420270 ).

Mais personne n’a jamais arrêté et l’enquête s’est volatilisée.

Pourtant des centaines de hooligans supporters du Beitar Jérusalem avaient passé à tabac des travailleurs arabes, chargés du nettoyage, et des consommateurs dans un centre commercial de Jérusalem.

Des témoins ont également rapporté que des hommes ont harcelé trois femmes arabes alors qu’elles étaient accompagnées de leurs enfants. « Ils les ont insultées avant de cracher sur elles », selon les témoignages recueillis par Haaretz.

« Le directeur de la sécurité du centre commercial a envoyé des gardes de sécurité pour essayer de ramener l’ordre, mais les fans du Beitar étaient trop nombreux. Il a appelé la police qui est arrivée une quarantaine de minutes après le début des heurts. Vers 10h30 le centre commercial a été évacué et la direction a fermé les portes.

Et leur comportement à l’étranger ne vaut pas beaucoup mieux. Ils ont fait notamment a démonstration de leur violence, de leur racisme et de leur sentiment d’impunité, lors de leur déplacement à Charleroi, en Belgique, en 2015.

« Ils se sont répandus, bourrés, en insultes et menaces… Ils ont été menaçants et insultants envers les autres passagers dans l’avion », avait rapporté la presse belge. Et pendant le match lui-même, le 17 juillet 2015, les voyous israéliens se sont déchaînés : jets de fumigènes, sièges arrachés, cris de singe en direction des joueurs de Charleroi d’origine africaine, obligeant l’arbitre à interrompre la rencontre à plusieurs reprises.

Et sur la pelouse, ce n’était pas mieux : tous les observateurs ont été frappés par l’agressivité des joueurs du Beitar, jusqu’à ce que l’arbitre se résolve à sortir un premier carton rouge au Beitarim Dasa, après 4 avertissements tout de même. Un deuxième joueur du Beitar devait d’ailleurs être lui aussi expulsé pour violence, dans la dernière partie de la rencontre.

Au coup de sifflet final, les brutes se vengeaient de la déculottée de leur équipe, en lançant un projectile sur le gardien de Charleroi, Penneteau, qui a été blessé.

Mais l’UEFA n’a pris aucune sanction. Comme la Fédération Israélienne de Football, elle s’accommode parfaitement du racisme et de la violence du Beitar, de la même manière qu’elle accueille dans ses compétitions les clubs de football des colonies, et qu’elle n’a jamais levé le petit doigt pour protester contre la destruction du football palestinien par l’armée d’occupation israélienne.

Ce prince émirati, pas dégoûté, (rappelons que dans une région, où l’on découpe facilement les journalistes en morceaux, on en a vu d’autres…) a injecté immédiatement dans le club le montant de 28 millions d’euros. Il a promis de verser la somme de 100 millions d’euros au cours des dix prochaines années, et il sera représenté au conseil d’administration du club à partir de l’année 2021.

Et, la conclusion de cet accord s’est faite le même jour où l’armée israélienne a tué un enfant palestinien de 13 ans en Cisjordanie occupée, et un colon israélien a tenté de brûler une église à Jérusalem. 

Le tout accompagné d’une visite de quelques responsables de ces pays du Golfe sur l’ Esplanade des Mosquées, sous protection rapprochée de soldats israéliens, alors que des milliers de fidèles palestiniens sont interdits par les mêmes soldats de se rendre sur ce lieu saint. 

Sans commentaires !

CAPJPO-EuroPalestine