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L’ancien maire de Londres conteste en justice les accusations d’antisémitisme

Ken Livingstone, n’accepte pas la diffamation et va en justice au Royaume-Uni pour contester les allégations d’antisémitisme, contenues dans le rapport controversé de la Commission pour l’égalité et les droits de l’homme (EHRC) qui, l’a accusé de «harcèlement illégal» contre les juifs.

L’ancien maire de Londres conteste en justice les accusations d'antisémitisme

Ceci dans le contexte de chasse aux sorcières contre les membres du parti travailliste qui soutiennent les droits des Palestiniens, et dont la victime la plus connue est Jeremy Corbyn.

Malgré les exclusions en série du parti travailliste, à l’instigation du lobby israélien en Grande-Bretagne, dont le principal porte-parole a été le dirigeant travailliste Keir Starmer qui en a profité pour lancer une purge politique contre l’aile gauche du parti, l’EHRC ne cite que deux cas cas de prétendu antisémitisme au sein du « Labour » : ceux de Ken Livingstone et de Pam Bromley,.

Livingstone et Bromley ont annoncé dans un communiqué de presse conjoint qu’ils avaient «réuni une équipe juridique de premier plan pour contrer les affirmations à leur encontre».

« L’enquête de l’EHRC sur le Parti travailliste était une attaque à visée politique, destinée à faire dérailler la direction de Jeremy Corbyn », déclare Livingstone dans le communiqué. «La Commission a concocté une affaire à mal ficelée contre moi, fondée sur une analyse juridique faussée.»

« La contestation judiciaire sera une étape vitale dans la correction du bilan et dans la lutte contre une campagne de dénigrement maccarthiste qui a été menée contre la gauche britannique au cours des cinq dernières années. »

Pam Bromley a déclaré que «le rapport de l’EHRC et son analyse juridique biaisée auront des répercussions sur la liberté d’expression. Le droit des militants pro-palestiniens de critiquer l’état d’Israël et sa politique d’apartheid étant activement réprimé. »

Ils ont également lancé une collecte pour couvrir les quelque 50.000 euros de frais juridiques, avec le soutien du « Left Legal Fighting Fund ».

Un fonds lancé par l’ancien député travailliste de gauche Chris Williamson, en utilisant le produit d’une victoire en justice contre le Parti travailliste en 2019. Dans cette affaire, la Haute Cour a statué que la «suspension» de Williamson par le Parti travailliste était illégale et lui a remboursé la plupart de ses dépenses. Williamson était l’une des principales cibles qu’Israël et son lobby ont cherché à exclure du Parti travailliste pendant les années Corbyn. Il avait été le seul député à contester les diffamations d’antisémitisme contre Corbyn. La suspension de Corbyn du parti travailliste avait été annulée après une réaction massive des membres. Mais après l’intervention de droitier Starmer, il reste exclu du groupe du parti au Parlement.

Le Morning Star a rapporté jeudi que l’équipe de Corbyn va également lancer la première étape d’une contestation judiciaire de cette exclusion devant la Haute Cour ces jours-ci.

(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)

Source : https://electronicintifada.net/blogs/asa-winstanley/ken-livingstone-challenge-ehrc-court?utm_source=EI+readers&utm_campaign=b276b006d0-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_e802a7602d-b276b006d0-290649781

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