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La porte-parole de Biden au service de l’espionnage israélien

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La porte-parole du Président états-unien Joe Biden, Jen Psaki,  a collaboré à une entreprise israélienne d’espionnage des Palestiniens dans les territoires occupés, révèle vendredi le site Electronic Intifada (EI).

La porte-parole de Biden, Jen Psaki, au service de l’espionnage israélien
Jen Psaki : des « piges » pour le Mossad entre deux jobs à la Maison-Blanche

EI a eu accès à la déclaration d’intérêts que sont tenus de remplir les haut-fonctionnaires de la Maison-Blanche.

Il en ressort que Mme Psaki a été payée au moins 5.000 dollars en qualité de consultante « communication de crise », par la société israélienne AnyVision.

La date de ces honoraires n’est pas indiquée dans le document obtenu par Electronic Intifada, mais il apparaît qu’ils sont intervenus entre janvier 2017, lorsque Jen Psaki a quitté la Maison-Blanche en même temps que son ancien patron Barack Obama, et fin 2020, lorsqu’elle y est retournée en qualité de porte-parole du nouveau président, Joe Biden.

Dès son retour au secteur privé, début 2017, Jen Psaki avait créé sa propre « boîte » de communication, appelée Evergreen Consulting Service. C’est à titre qu’elle a travaillé pour AnyVision, une société utilisant des techniques de reconnaissance faciale pour espionner à leur insu les Palestiniens, que ce soit au niveau des check-points ou au moyen de caméras cachées un peu partout en Cisjordanie occupée. Comme une série d’autres agences dites « de sécurité », AnyVision est un prolongement de l’appareil d’Etat israélien, dont le président, Amir Kain, est l’ancien numéro un du département de la sécurité au ministère de la Défense, et dont l’un des conseillers seniors n’est autre que l’ancien chef du Mossad Tamir Pardo. En somme, l’un des nombreux rouages du régime d’apartheid. 

DÉSINVESTISSEMENT DE MICROSOFT

C’est la raison pour laquelle la campagne BDS a lancé depuis plusieurs années le slogan #DropAnyVision, avec un certain succès puisque Microsoft, qui y avait effectué un investissement de 74 millions de dollars, a mis fin à sa participation.

« Une participation minoritaire au capital d’entreprises vendant des technologies dites sensibles, telles que la reconnaissance faciale, ne permettrait pas à Microsoft de pouvoir contrôler leurs utilisations avec le même niveau d’exigence que celui qu’il applique à ses propres technologies », a déclaré le géant de l’informatique.

CAPJPO-EuroPalestine

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